Nous sommes en mai 2024. Le journaliste français Christophe Gleizes est alors arrêté en Algérie, alors qu’il était en train de réaliser un reportage consacré à un club de football kabyle. Jugé en juin, il est alors reconnu coupable “d’apologie du terrorisme”. Il est condamné, en première instance, à sept années de prison.
Le journaliste et ses conseils interjettent alors un appel. Un nouveau procès a eu lieu cette semaine, devant la Cour d’appel de Tizi Ouzou. Ce mercredi, le parquet a requis dix ans de prison à son encontre. Un vrai coup dur pour lui, qui est apparu à la barre, fatigué et éprouvé par ce qu’il traverse actuellement. Le verdict final est attendu dans les heures prochaines.
Dix ans de prison requis en appel
Concrètement, Gleizes est accusé d’apologie du terrorisme. Il est entré en contact avec un dirigeant de la JSK, club de football kabyle. Or, ce dirigeant est aussi l’un des responsables du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK). C’est un groupement classé terroriste par les autorités algériennes en 2021. Cependant, les échanges ont eu lieu bien avant cette date. Une reprise de contact a eu lieu en 2024, dans le cadre du reportage.
Au cours de son audience, Gleizes a reconnu des “erreurs journalistiques”, ajoutant n’avoir eu que de bonnes intentions tout au long de son reportage. Cela étant dit, le parquet a requis une peine plus lourde que la peine initiale. Un coup dur pour Christophe Gleizes, ses conseils et sa famille, qui espéraient capitaliser sur le réchauffement des relations entre la France et l’Algérie, pour obtenir une réduction de peine, voire son annulation pure et simple.
Capitaliser sur la libération de Boualem Sansal
Âgé de 36 ans, Gleizes est devenu le symbole des tensions entre Paris et Alger, au même titre que Boualem Sansal. L’écrivain franco-algérien, qui a obtenu une grâce présidentielle, a lui pu rentrer en France. De son côté, le journaliste football restera donc en Algérie au moins pour les prochains mois. Soutenu par Reporters sans Frontières, So Foot ou Society (pour qui il écrit) Gleizes est également défendu par le gouvernement français, qui l’a plusieurs fois comparé à “un otage”.
Laissez ce journaliste dans les geôles Algériennes.
Souvenez-vous que Sansal à été emprisonné avec un cancer en phase terminale et en est ressorti totalement guéri.
Pourquoi ne pas envoyer les malades du cancer dans les prisons Algériennes ???
Peut être que notre concitoyen journaliste est aussi malade et qu’il retrouvera Paris en pleine forme après son séjour carcéral.
Pour dénoncer l’étendue de la manipulation politique à travers la presse .
Cherchez l’erreur