Jean Calvin Aba’a Oyono, universitaire et soutien d’Issa Tchiroma Bakary, a été remis en liberté après plusieurs semaines de détention. La décision du juge d’instruction militaire met fin à la période d’incarcération de l’opposant, poursuivi pour des accusations d’« insurrection », de « rébellion » et « d’hostilité contre la patrie ». Cette issue intervient alors que d’autres personnes impliquées dans la même affaire connaissent un traitement différent.
Procédure judiciaire : issue favorable pour Aba’a Oyono, incarcération pour Tchameni
L’interpellation de Jean Calvin Aba’a Oyono avait eu lieu à son domicile de Yaoundé, où des agents en civil étaient venus le chercher avant de le conduire vers une unité sécuritaire. Cet épisode suivait un déplacement au cours duquel il souhaitait rencontrer le dirigeant politique qu’il soutenait. Sa détention avait alors suscité des réactions parmi ses proches et dans certains cercles militants.
La décision de le laisser repartir libre contraste avec celle prise à l’égard de Djeukam Tchameni, poursuivi pour les mêmes faits. Le magistrat instructeur a ordonné l’incarcération de ce dernier au pénitencier de Kondengui. Les deux dossiers, étroitement liés, montrent des orientations judiciaires distinctes malgré des accusations similaires.
Opposition et justice : effets immédiats pour les proches d’Issa Tchiroma Bakary
La libération de l’universitaire intervient à un moment où plusieurs soutiens d’Issa Tchiroma Bakary sont engagés dans des procédures pouvant influencer leur présence sur la scène politique. La situation de Djeukam Tchameni, est désormais détenu. Cette différence de traitement provoque des interrogations chez certains observateurs et pourrait alimenter les discussions autour de la gestion des affaires impliquant des personnalités politiques.