Depuis plusieurs décennies, la Coupe d’Afrique des Nations dépasse le simple cadre sportif. La CAN est synonyme de ferveur populaire, de rues colorées aux couleurs nationales, de stades transformés en lieux de communion et de villes entières rythmées par les chants des supporters. Des éditions ont marqué les mémoires par une mobilisation constante du public, avant, pendant et après les matchs. C’est précisément à l’aune de cette tradition que certaines voix commencent à s’interroger sur l’atmosphère qui entoure la CAN 2025.
CAN 2025 ambiance et ferveur populaire en question
Alors que la compétition se déroule dans des infrastructures modernes et saluées pour leur qualité, l’ambiance dans les tribunes et autour des stades suscite des réserves. D’après les informations de Foot mercato, le sélectionneur belge de l’Afrique du Sud, Hugo Broos n’a pas caché sa déception face à ce qu’il perçoit comme un manque de chaleur populaire. Selon lui, l’émotion propre à la CAN, perceptible dès l’arrivée des équipes dans les villes hôtes lors des précédentes éditions, peine à se manifester cette année.
Le technicien évoque une différence nette avec ses souvenirs récents du tournoi, où les bus des équipes traversaient des foules enthousiastes, drapeaux en main et regards rivés sur les joueurs. Selon Broos, cette absence de proximité avec le public donne le sentiment d’un tournoi plus froid, moins habité par la passion collective qui fait pourtant la singularité de la CAN.
Les critiques d’Hugo Broos sur l’organisation
Au-delà de l’atmosphère, Hugo Broos a pointé des dysfonctionnements liés à la gestion des accès aux stades. Des scènes de confusion auraient été observées avant certaines rencontres, avec des supporters munis de billets bloqués aux entrées, pendant que d’autres tentaient de forcer le passage. Cette situation aurait provoqué un sentiment d’insécurité, y compris pour des proches de membres des équipes, confrontés à des mouvements de foule difficiles à maîtriser.
Ces critiques interviennent alors que le comité d’organisation a décidé de restreindre l’ouverture des portes lors de certains matchs, mettant fin à une politique plus permissive observée en début de tournoi. Si cette mesure vise à renforcer le contrôle et la sécurité, elle semble aussi avoir un impact sur l’affluence et l’animation dans les gradins, un point régulièrement souligné par le sélectionneur belge.



