La circoncision masculine reste une pratique profondément ancrée dans plusieurs communautés africaines, particulièrement en Afrique australe. Elle symbolise pour certains, le passage à l’âge adulte et implique souvent des rituels traditionnels et des enseignements communautaires. Chaque année, ces cérémonies mobilisent familles et communautés, mais les risques liés à des pratiques non sécurisées peuvent avoir des conséquences tragiques comme c’est le cas en Afrique du Sud.
Des décès suite à des rites traditionnels
En Afrique du Sud, au moins 41 jeunes hommes sont décédés en novembre et décembre à la suite de rites de circoncision traditionnelle, selon les autorités. Le ministre des Affaires traditionnelles, Velenkosini Hlabisa, a pris la parole dans les médias locaux pour dénoncer de graves manquements. Il a mis en cause la responsabilité de certaines écoles initiatiques ainsi que celle de parents, évoquant le non-respect des règles d’hygiène et de sécurité. Le ministre a notamment critiqué des pratiques à risque, telles que l’interdiction d’hydratation imposée à certains initiés, présentée à tort comme un moyen de favoriser la cicatrisation.
Une proportion significative des incidents serait imputable à des structures non agréées, qui continuent d’opérer en violation de la réglementation en vigueur. Le ministre a souligné l’importance d’une application rigoureuse des normes sanitaires afin de réduire la récurrence de ces drames.
Circoncisions traditionnelles et enjeux sanitaires
Selon les autorités sud-africaines, ces rites, pratiqués chaque année dans des provinces telles que Eastern Cape, KwaZulu-Natal, Limpopo et North West, continuent de mobiliser de nombreuses communautés.
Au-delà de l’Afrique du Sud, la pratique de la circoncision comme rite de passage touche plusieurs pays du continent. Ces incidents appellent à une conscience collective sur la sécurité des adolescents, afin que la préservation des traditions culturelles ne se fasse jamais au détriment de la vie et de l’intégrité des jeunes générations.



« interdiction d’hydratation … présentée à tort comme un moyen de favoriser la cicatrisation »
Awéééé … niveau médical, c’est assez primitif !
Ils font ça avec un silex aussi ?
Ben quoi ? Si le silex est stérilisé, c’est pas un problème 😁