Décès du chef d’état-major libyen : les dernières nouvelles

Un drame aérien a brutalement mis fin, mardi soir, à la vie du chef d’état-major de l’armée libyenne. En route pour Tripoli, l’appareil qui le transportait s’est écrasé peu après son décollage depuis Ankara, en Turquie, provoquant la mort de tous les occupants à bord. L’accident, confirmé par les autorités turques et libyennes, a suscité une onde de choc tant à Tripoli qu’à Ankara.

Les accidents d’avion ont cette particularité tragique de suspendre, en une fraction de seconde, des trajectoires humaines et institutionnelles parfois longues de plusieurs décennies. Qu’il s’agisse de vols civils ou de missions officielles, chaque crash rappelle la fragilité des déplacements aériens et l’impact immédiat qu’ils peuvent avoir sur des États, des familles et des structures entières. C’est dans cette réalité brutale que s’inscrit le décès du chef d’état-major libyen, figure centrale de l’appareil militaire de son pays.

Un accident d’avion mortel impliquant le chef d’état-major libyen

Selon les informations communiquées par les autorités turques, le jet privé transportant Mohammed Ali Ahmed Al-Haddad avait quitté l’aéroport d’Ankara-Esenboğa à destination de Tripoli lorsqu’il s’est abîmé peu après le décollage. À bord de l’appareil se trouvaient le chef d’état-major et quatre autres personnes. Aucun survivant n’a été signalé.

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L’épave a été localisée par les forces de gendarmerie turques dans une zone rurale du district de Haymana, à environ cinquante kilomètres au sud-est d’Ankara. Le site du crash se situe à proximité du village de Kesikkavak, dans un secteur difficile d’accès, ce qui a nécessité une mobilisation rapide des équipes de secours et de sécurité.

Les autorités turques ont également annoncé la récupération de la boîte noire de l’appareil, un élément clé pour comprendre les circonstances exactes de l’accident précise L’Orient Le jour. Les données enregistrées devraient permettre aux enquêteurs de retracer les derniers instants du vol et d’identifier d’éventuelles défaillances techniques ou opérationnelles, sans qu’aucune conclusion n’ait, à ce stade, été rendue publique.

Réactions officielles en Libye et coopération avec les autorités turques

À Tripoli, la nouvelle a été accueillie avec une profonde émotion. Le Premier ministre libyen, Abdel Hamid Dbeibah, a exprimé sa tristesse face à la disparition du chef d’état-major, saluant la mémoire d’un haut responsable militaire en fonction au moment du drame. Les autorités libyennes ont confirmé le décès et suivent de près l’évolution de l’enquête ouverte par la partie turque.

Du côté d’Ankara, les services compétents ont assuré leur pleine coopération avec les autorités libyennes, tant pour l’identification des victimes que pour l’analyse technique de l’accident. La récupération rapide de l’épave et des enregistreurs de vol témoigne de la volonté d’établir les faits de manière rigoureuse et transparente.

La disparition du chef d’état-major intervient alors qu’il occupait une position stratégique au sein de la hiérarchie militaire libyenne. Son décès pose, de manière immédiate, la question de la continuité du commandement, même si aucune annonce officielle n’a encore été faite concernant sa succession ou les dispositions transitoires au sein de l’état-major.

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