En Afrique du Sud, la guerre entre le gouvernement et Elon Musk se poursuit. La raison ? Le milliardaire américaine affirme que l’exécutif actuel a instauré plus de lois anti-blancs, que ce que n’a dû subir la population noire, au temps de l’apartheid. Pour soutenir son propos, Musk a relayé des données de l’Institute of Race Relations (IRR).
Le gouvernement sud-africain n’a pas manqué de réagir à cette sortie, affirmant que toute comparaison était offensante, ajoutant que l’homme d’affaires était “racialement insensible”. Toujours à ce sujet, le porte-parole du président Cyril Ramaphosa, Vincent Magwenya, a assuré qu’une telle analogie était inexcusable.
Pretoria répond aux nouvelles invectives d’Elon Musk
Il a rappelé la douleur de la population noire sud-africaine vécue au cours de cette période, assurant ensuite que seule une personne au racisme assumé et décomplexé pouvait tenir de tels propos. Dans son post publié sur le réseau social X, Musk réclamait aussi que toute législation fondée sur la race se devait d’être abolie.
Vincent Magwenya a aussi pris le temps de rassurer les populations locales, assurant que la politique actuelle visait à réparer, transformer et accompagner les populations, de façon à ce que tout le monde soit traité sur un pied d’égalité. Assimiler ces mesures à l’apartheid revient à nier les progrès réalisés d’une politique qui tente d’effacer les inégalités structurelles héritées du colonialisme et de la ségrégation raciale.
Trump s’est également saisi de ce dossier
Elon Musk lui, suit la route tracée par Donald Trump, qui reprend des thèses selon lesquelles l’Afrique du Sud opère une lente dérive vers une législation fondée sur l’appartenance raciale. On se souvient d’ailleurs que les deux hommes n’avaient pas manqué d’évoquer directement le sujet avec Cyril Ramaphosa lors de sa venue à Washington, suscitant un malaise palpable, lui qui n’a de cesse de répéter que ces informations sont tout bonnement fausses et mensongères.
Les tensions sont aujourd’hui telles que Washington a refusé de se rendre en Afrique du Sud dans le cadre du dernier sommet du G20. De même, les États-Unis semblent ne pas vouloir convier Pretoria lors du prochain G20 qui sera organisé sous la présidence des États-Unis et dont la première réunion a lieu ce lundi 15 décembre.
Les Boers sont allés très loin dans l’ignominie mais la discriminiation positive reste de la discrimination. Si on veut la combattre on l’abolit complètement.
Telle est la grandeur d’âme prônée par les anciens … grecs