Alors que le sujet du Groenland semblait être passé au second plan, Donald Trump n’ayant plus évoqué le sujet de son “annexion” depuis plusieurs mois, voilà que ce dernier vient à nouveau d’y faire allusion. En effet, à l’occasion d’une prise de parole, le président américain a réitéré sa volonté d’en faire une territoire américain.
En effet, ce dernier a assuré qu’il envisageait bel et bien de prendre le contrôle de ce territoire autonome danois, estimant que stratégiquement, il représentait un sérieux avantage pour les forces américaines. L’île est effectivement bien placée, permettant de faire face à la Chine et à la Russie, dans un contexte de tensions croissantes entre les blocs.
Donald Trump réaffirme ses vues sur le Groenland
Concrètement, selon le gouvernement américain, la détention de cette île permettrait de sécuriser les intérêts américains. Il a justifié cette position en expliquant que de nombreux navires russes et chinois se trouvaient au bord des cotes groenlandaises et qu’à terme, cela pouvait nuir aux activités et à la sécurisé des États-Unis.
Au cours de son allocution, le président américain a également mis en cause la capacité du Danemark à assurer seul la défense de cette vaste zone arctique. Une sortie qui intervient quelques jours seulement après la nomination de Jeff Landry comme envoyé spécial des États-Unis pour le Groenland.
Bruxelles sert les rangs, les Groenlandais ne veulent pas des USA
Une annonce très mal perçue par Bruxelles, qui rappelle que le Danemark est un pays souverain, libre de ses choix et que son territoire lui appartient. Le Premier ministre groenlandais Jens-Frederik Nielsen et la cheffe du gouvernement danois Mette Frederiksen ont également rappelé que les USA ne pouvaient agir selon leur bon vouloir. Enfin, il est utile de rappeler qu’à date, un rapport publié par les médias locaux rappelle que 85% des Groenlandais sont fermement opposés à une intégration aux États-Unis.



