La guerre en Ukraine, qui a débuté il y a plus de trois ans, continue de faire rage. Malgré de nombreux espoirs de paix et les multiples initiatives diplomatiques, le conflit reste intense et semble s’enliser. Lors d’une interview accordée au journal Bild, Mark Rutte, secrétaire général de l’OTAN, a expliqué que la poursuite de cette guerre s’explique avant tout par la détermination du président russe Vladimir Poutine, dont les décisions pèsent directement sur la possibilité d’une sortie de crise.
Les obstacles à la fin de la guerre selon Mark Rutte
Pour Rutte, la principale difficulté réside dans la volonté de Poutine de continuer le conflit malgré des résultats militaires limités. Cette détermination s’accompagne de pertes humaines considérables : selon Rutte, jusqu’à 1,1 million de personnes ont été tuées ou blessées côté russe cette année, tandis que les gains territoriaux restent infimes, moins de 1 % du territoire ukrainien. Ce chiffre montre la logique du Kremlin, où la guerre se poursuit au prix de sacrifices massifs sans avancées stratégiques significatives.
Mark Rutte met également en avant l’importance des acteurs internationaux dans la recherche d’une solution. Il souligne que Donald Trump est l’un des rares leaders capables de convaincre Poutine de s’asseoir à la table des négociations. Selon lui, Trump a déjà réussi à initier un dialogue avec le président russe, et sa pression pourrait être déterminante pour toute perspective de paix durable.
Situation militaire et soutien international en Ukraine
Depuis le début de 2025, le conflit a continué de se manifester sur plusieurs fronts. Les combats restent concentrés dans l’est et le sud de l’Ukraine, avec des attaques régulières contre des infrastructures stratégiques, des villes et des ports. L’aide internationale continue de jouer un rôle clé, avec un soutien militaire et économique soutenu de l’Union européenne et des États-Unis, qui visent à maintenir les capacités de défense de l’Ukraine.
Mark Rutte a souligné que la guerre ne pourra pas se terminer tant que Poutine conserve cette approche déterminée et que les négociations ne s’accompagnent pas de concessions concrètes. Selon lui, la diplomatie internationale reste essentielle, mais la capacité des principaux décideurs à imposer un dialogue constructif déterminera la possibilité d’un accord futur. L’issue de ce conflit dépend donc autant des volontés individuelles que des dynamiques sur le terrain, a ajouté le secrétaire général de l’OTAN.
