La recherche d’une issue au conflit ukrainien reste difficile, même au moment où Washington affirme renforcer son engagement diplomatique. Lors d’un entretien diffusé aux États-Unis par la chaîne Fox News et dont la transcription a été diffusée sur le site du Département d’Etat, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a désigné un point précis du territoire ukrainien comme l’élément qui bloque, selon lui, toute avancée vers un accord.
La guerre déclenchée en 2022 continue de frapper l’Ukraine et ses voisins. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, la nouvelle administration intensifie ses efforts pour mettre un terme au conflit en misant sur une solution négociée, avec une série d’initiatives diplomatiques engagées auprès de Kiev et de Moscou. C’est dans ce cadre que Rubio décrit ce qu’il considère comme le principal point de blocage.
Donetsk, un différend territorial au centre des pourparlers
Selon Marco Rubio, les discussions achoppent sur une portion de territoire située dans la région de Donetsk. Il évoque une bande de quelques dizaines de kilomètres ainsi qu’une partie du territoire régional encore contrôlée par l’Ukraine. Ce secteur limité mais stratégique concentre désormais l’essentiel des divergences entre Moscou et Kiev et retarde, d’après lui, la conclusion d’un accord de paix.
Le secrétaire d’État explique que la priorité des États-Unis est d’identifier ce que les autorités ukrainiennes peuvent accepter sans compromettre leur sécurité future. Il insiste sur la nécessité, pour Kiev, d’obtenir des garanties solides afin d’éviter toute nouvelle invasion. La Russie chercherait à consolider les gains obtenus depuis 2022, ce qui confère à cette zone de Donetsk une importance disproportionnée par rapport à sa taille.
Sécurité et limites de l’aide militaire
Dans le même entretien, Rubio prend ses distances avec ceux qui plaident pour un soutien militaire illimité à l’Ukraine. Il estime qu’il n’est pas réaliste d’imaginer un financement sans borne de l’effort de guerre et juge indispensable de travailler à une sortie politique du conflit. À ses yeux, la stratégie américaine doit combiner la protection de la souveraineté ukrainienne et la recherche d’un compromis acceptable pour les deux parties.
Les propos du secrétaire d’État font écho aux échanges tenus entre représentants américains et responsables russes au Kremlin. Moscou parle de rencontres « productives », mais aucune avancée majeure n’a été rendue publique. Rubio évoque des progrès sur certains points, tout en reconnaissant que le désaccord autour de la zone de Donetsk reste entier.
Les dirigeants européens doivent faire un examen de conscience,une analyse froide de la situation sur le champs de bataille afin de comprendre que ça peut plus continuer ainsi ,qu’ils arrêtent un peu avec leurs égos géopolitiques,qu’ils oublient le partage des richesses de la Russie car,ils ont déjà échoués.
@BLOB
ENORME ENFUMAGE avec ces négociations. Déjà avec Trump, c’est toujours confus mais tous ces clowns : Rubio, Zeleski, Micron … mentent comme des arracheurs de dents. Le bal des enfumeurs, vraiment
La vérité est sur le champs de bataille et ce sont les Russes qui concassent !
Ca pinaille sur une zone d’environ 30 à 50 kilomètres, soit 20 % de la région de Donetsk, qui reste sous contrôle ukrainien.
Je doute que ce soit le seul problème ! Rubio enfume comme dabe.
Les négos ont bloqué sur le transfert de la langue de terre de Kinbourn et de la centrale nucléaire de Zaporijia.
Kinbourn est un endroit stratégique qui se trouve face à Odessa ! Evidemment que les Russes ne le lâcheront JAMAIS.
Ce sont le britiches qui veulent absolument récupérer cette portion de territoire. Les britiches, pas les ukros ! Parce que ces têtes de veaux ont mis la main sur Odessa et il est vital pour eux de ne pas avoir des Russes en vis-à-vis.
Avec un peu de bol, Les Russes reprendront Odessa AUSSI. En sabotant les négos, les européens y travaillent.
Merci à eux