La logistique militaire repose souvent sur des équipements peu visibles mais décisifs. Lorsque ces rouages s’enrayent, les chaînes d’approvisionnement se retrouvent directement sous tension, même pour des forces réputées solides. Les armées de plusieurs régions du monde gèrent depuis des années l’usure de matériels contraints par l’intensité des opérations, la modernisation parfois inachevée et les coûts de maintenance croissants. Le Royaume-Uni n’y échappe pas, et l’actualité récente en donne une illustration frappante rapporte Joint Forces News.
Immobilisation des camions MAN et impact sur la logistique britannique
La British Army a pris la décision de retirer temporairement du service près de 6 000 véhicules logistiques MAN, un parc massif habituellement mobilisé pour le réapprovisionnement quotidien des unités comme pour l’appui aux manœuvres d’entraînement. Ces camions, considérés comme les principaux vecteurs de transport de matériel, jouent un rôle central dans l’acheminement du carburant, des vivres et des équipements lourds vers les troupes déployées sur le terrain.
L’alerte est partie d’un défaut repéré sur l’arbre de transmission. Les boulons chargés de maintenir cet élément essentiel ont montré des signes d’anomalie, obligeant les responsables militaires à suspendre l’utilisation de l’ensemble de la flotte le temps de procéder aux vérifications et aux réparations nécessaires. Ce choix, bien que prudent, a un effet immédiat sur la capacité opérationnelle : sans ces camions, la logistique britannique perd une partie de sa flexibilité et doit réorganiser ses circuits d’approvisionnement.
L’incident a été rendu public lors d’un exercice sur la plaine de Salisbury, déjà marqué par d’autres difficultés techniques. Les responsables présents ont signalé que les problèmes liés à l’arbre de transmission rendaient impossible l’usage normal des véhicules. Cette situation intervient alors que les MAN sont souvent présentés comme des « chevaux de trait » de la logistique militaire moderne, à la fois robustes et indispensables.
Défi pour le ministère de la Défense et interrogations sur les programmes britanniques
La suspension de cette flotte survient alors que l’armée britannique tente encore de gérer les retombées d’autres matériels problématiques. Les véhicules blindés Ajax, par exemple, avaient provoqué des malaises chez certains militaires en raison de vibrations excessives et d’un niveau sonore jugé difficilement supportable. Des témoignages avaient fait état de nausées, de tremblements involontaires et d’acouphènes après leur utilisation. Le ministère cherchait depuis à rétablir la confiance autour de ce programme présenté comme stratégique.
Le retrait des MAN ajoute un défi supplémentaire. Ces camions sont impliqués dans presque toutes les opérations logistiques, qu’il s’agisse de missions de formation ou de soutien aux déploiements extérieurs. L’armée doit désormais composer avec une contrainte majeure sur ses mouvements et adapter les planifications en conséquence. Les alternatives existent mais sont limitées, et il est possible que certaines activités soient reprogrammées si la remise en service tarde.
Au cours des dernières semaines, des spéculations évoquaient même la possibilité que le Royaume-Uni envisage l’envoi d’une partie de cette flotte vers l’Ukraine dans un cadre encore en discussion. Aucune décision n’avait été arrêtée, et cette hypothèse paraît aujourd’hui difficile, tant que l’intégrité mécanique des véhicules n’est pas pleinement garantie.

Les « soldats » UK ne sont bons que dans les actions terroristes. Les Russes en ont capturé quelques-uns en Ukraine. Comme ils n’étaient pas censés être là, on ne sait pas encore si les Russes vont les considérer comme prisonniers de geurre ou les juger comme terroristes. Si c’est le cas, la peine va être corsée.
Etonnamment , le gouvernement UK est fou de rage ; ils n’étaient pourtant pas « obligés » de les envoyer là-bas