Donald Trump et sa politique étrangère marquent une inflexion notable dans la relation entre les États-Unis et l’OTAN. Les alliés européens font face à des exigences plus strictes en matière de dépenses militaires, tandis que la coordination traditionnelle de l’alliance est remise en question. Ces évolutions ont des implications directes pour la sécurité européenne et les tensions avec la Russie.
Une absence américaine qui fait sensation à Bruxelles
La réunion bisannuelle des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN à Bruxelles sera marquée par une décision rare : le Secrétaire d’État américain, Marco Rubio, ne participera pas en personne. Il sera représenté par son adjoint, Christopher Landau. Une telle absence n’avait pas été enregistrée depuis 1999, lorsque Washington concentrait ses efforts sur la paix au Moyen-Orient. Ce choix intervient alors que l’alliance tente de coordonner ses positions sur l’Ukraine, un dossier crucial qui suscite des attentes fortes de la part des Européens.
Depuis le retour de Donald Trump, la relation entre les États-Unis et l’OTAN s’est tendue. L’administration américaine a insisté pour que les alliés augmentent fortement leur budget de défense, passant bien au-delà du seuil de 2 % du PIB traditionnellement recommandé. Cette posture a renforcé le sentiment en Europe d’un engagement américain moins centralisé et plus transactionnel, obligeant les pays membres à envisager davantage leur autonomie militaire. L’absence de Rubio à Bruxelles montre concrètement cette dynamique et soulève des interrogations sur la cohérence des priorités de Washington vis-à-vis des objectifs européens, en particulier sur la gestion du conflit en Ukraine.
Avantages indirects pour la Russie et tensions européennes
L’alignement américain moins visible pourrait profiter à Moscou. Vladimir Poutine a averti hier que la Russie était prête si l’Europe choisissait le conflit et a dénoncé des propositions européennes jugées “absolument inacceptables” pour la Russie. La perception d’un engagement américain moins direct renforce donc le positionnement stratégique de la Russie face à l’OTAN et accroît les tensions autour des négociations de paix.
Pour l’Europe, cette situation pose un double défi : maintenir la cohésion de l’alliance tout en gérant les incertitudes liées à l’appui américain. La dynamique de dépendance historique envers les États-Unis est désormais remise en question, et l’OTAN doit trouver un équilibre entre renforcement de l’autonomie européenne et coordination avec Washington. Les prochaines semaines à Bruxelles seront donc cruciales pour évaluer si l’alliance peut continuer à parler d’une seule voix face à la Russie ou si elle devra réajuster sa stratégie collective.




En gros, l’Europe sabote Trump en attendant la fin de son mandat.
Attitude pas très constructive, voire suicidaire
Les nains européens revendiquent leur souveraineté tout en s’auto-vassalisant !
Des schizos bêtes et indisciplinés