Maghreb : Donald Trump cible deux pays dans sa « travel ban » liste

Dès son premier mandat, Donald Trump avait instauré des restrictions d’entrée visant des ressortissants de plusieurs pays, au nom de critères de sécurité et de contrôle migratoire. Ces mesures, régulièrement ajustées au fil des années, ont posé un cadre durable à la politique américaine en matière de visas et d’admission. La nouvelle proclamation annoncée en décembre 2025 prolonge cette logique en actualisant la liste des États concernés, avec des effets directs pour certains pays du Maghreb.

Libye : interdiction totale d’entrée vers les États-Unis

La Libye figure parmi les pays désormais soumis à une interdiction complète d’entrée sur le territoire américain. La mesure concerne aussi bien les visas d’immigration que plusieurs catégories de visas temporaires. Les autorités américaines justifient cette décision par des insuffisances jugées persistantes dans les dispositifs de vérification des voyageurs et de transmission d’informations.

Pour les ressortissants libyens, l’application prévue à compter du 1ᵉʳ janvier 2026 implique une suspension générale des nouvelles admissions, hors exceptions prévues par le texte présidentiel. Les résidents permanents légaux aux États-Unis, les détenteurs de visas déjà délivrés avant l’entrée en vigueur, ainsi que certaines catégories spécifiques, comme les diplomates, ne sont pas concernés.

Mauritanie : des restrictions partielles sur certains visas

La Mauritanie apparaît pour sa part dans la liste des pays soumis à des restrictions partielles. Contrairement à la Libye, il n’est pas question d’une fermeture totale, mais d’un encadrement renforcé de l’accès à certains types de visas. Les modalités exactes varient selon la catégorie de séjour demandée.

Cette distinction entre interdiction totale et limitations ciblées traduit une approche différenciée de l’administration américaine vis-à-vis des États du Maghreb concernés. Elle place la Mauritanie dans une situation intermédiaire, avec des conséquences immédiates pour les candidats au voyage ou à l’installation aux États-Unis, sans pour autant interrompre l’ensemble des flux.

À travers cette mise à jour du « travel ban », Washington confirme la poursuite d’une politique de sélection stricte des entrées sur son territoire. Pour le Maghreb, la Libye et la Mauritanie se retrouvent directement touchées par des décisions dont les effets se mesurent dès les premières démarches consulaires, tandis que les autres pays de la région restent, à ce stade, en dehors de cette liste.

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