Arrivé au pouvoir à la suite du renversement du président Alpha Condé en septembre 2021, Mamadi Doumbouya a dirigé la Guinée pendant une période de transition marquée par la suspension des institutions et la promesse d’un retour à l’ordre constitutionnel. À l’issue de ce processus, l’élection présidentielle organisée le 28 décembre 2025 devait permettre de clore cette phase exceptionnelle et de désigner un chef de l’État par les urnes.
Une élection présidentielle en Guinée dominée par le chef de la transition
Selon les résultats provisoires communiqués par les autorités électorales, Mamadi Doumbouya est arrivé largement en tête du scrutin avec 86,7 % des suffrages exprimés. Huit autres candidats étaient en lice, mais aucun n’a approché ce score. Cette avance permet au vainqueur annoncé d’éviter un second tour.
Les chiffres publiés restent soumis à la validation de la Cour suprême, étape prévue par la procédure électorale. À ce stade, aucune contestation officielle d’ampleur n’a été rendue publique par les institutions compétentes.
Mamadi Doumbouya et les suites institutionnelles du scrutin guinéen
La proclamation définitive des résultats conditionnera la suite du calendrier politique en Guinée, notamment la mise en place des institutions issues de l’élection. La confirmation de la victoire ouvrirait la voie à l’investiture du président élu et à la fin formelle de la transition entamée après le coup d’État de 2021.
Les autorités n’ont pas encore communiqué de date précise pour cette validation finale. En attendant, le pays reste dans une phase d’attente institutionnelle, marquée par la poursuite des procédures prévues par le cadre électoral établi pour ce scrutin présidentiel.