En Europe, la question de l’énergie est un sujet à la fois sociétal et économique, d’ampleur. De plus en plus, les citoyens ont besoin de solutions bon marché pour se chauffer, de la façon la plus écologique qui soit. Or, les récentes décisions qui ont été confirmées par Bruxelles, de totalement se couper du gaz et du pétrole russe pourraient empêcher d’atteindre cet objectif.
C’est en tout cas ce qu’affirme le Kremlin. Par la voix de Dmitri Peskov, la Fédération de Russie a affirmé que l’Union européenne s’exposait, de facto, à une énergie plus coûteuse. Que ce soit pour les particuliers ou les entreprises, le budget pourrait ainsi exploser impactant d’ailleurs la place de l’Europe en tant que leader de l’économie mondiale (ou leader, parmi d’autres leaders).
Bruxelles se détourne des hydrocarbures russes
Selon Peskov, Bruxelles risque en effet de devoir se tourner vers l’Afrique ou les États-Unis pour se fournir. Or, importer depuis ces pays-là coûtera plus cher, quand bien même cela s’inscrira dans la volonté affichée par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, d’opter pour une rupture totale avec les importations d’hydrocarbures russes.
En effet, pour Bruxelles, les achats actuels signifient que le Vieux Continent finance l’effort de guerre russe en Ukraine. Or, cette direction n’est pas du tout souhaitée par l’Union européenne, qui, au contraire, souhaite étrangler l’économie russe afin de pousser Vladimir Poutine à faire machine arrière et à accepter d’entamer des négociations avec Kiev, pour une sortie de crise prochaine.
Le Kremlin pointe du doigt une décision « coûteuse »
Pour Moscou, la trajectoire affichée et assumée par Bruxelles ne fera qu’accélérer le déclin du poids économique de l’Europe, déjà perceptible selon lui depuis plusieurs années. L’Europe, pointée du doigt pour ses nombreuses lois et régulations freinant son développement économique, est la cible de nombreuses critiques en ce sens. Pour le Kremlin, l’achat d’une énergie plus coûteuse ne fera qu’accélérer ce “déclin” que beaucoup pointent du doigt.
Avoir accès à une énergie bon marché est première condition pour faire tourner une économie. N’importe quel étudiant de première année sait cela ! Mais pas les clampins qui nous dirigent !
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