Il y a quelques jours, était annoncée la mort de Riziki Ilenre, créatrice de contenus sur TiKTok. Nous étions alors le 12 décembre. Problème, nul ne sait réellement ce qui a bien pu se passer. De ce fait, la police a confirmé l’ouverture d’une enquête, avec de nombreux éléments en cours d’analyse.
Selon toute vraisemblance, ce décès serait dû à un suivide. La jeune femme aurait mis fin à ses jours lors d’une diffusion en direct, après qu’elle ait subi de violentes attaques répétées, en ligne. À ce stade toutefois, les enquêteurs assurent ne pas être en mesure de confirmer cette version.
Le suicide, piste numéro une évoquée
La piste du suicide n’est donc pas écartée. Cependant, rien n’est écarté et les forces de l’ordre examinent absolument tous les réseaux sociaux pour déterminer s’il y a des comportements suspects et autres informations potentiellement utiles sur lesquelles se baser pour faire avancer l’enquête.
Les fans de la jeune femme rappellent que Riziki Ilenre évoquait régulièrement sa santé mentale dans ses publications surles réseaux sociaux. Elle y évoquait notamment ses difficultés personnelles tout au long de ses années “publiques”. En parallèle, elle avait aussi dévoilé suivre des études de droit à l’Illinois Institute of Technology.
Le cyberharcèlement, de renouveau pointé du doigt
Une disparition soudaine, inattendue pour beaucoup car malgré ses déboires personnelles, elle n’a jamais évoqué la moindre volonté de mettre fin à ses jours. Une mort qui ne manquera pas de relancer les débarras sur le harcèlement en ligne ainsi que sur l’exposition continue des créateurs de contenus, quand bien même à ce stade et nous le rappelons, l’enquête n’a pas officiellement confirmé le cyberharcèlement comme raison principale de son décès.
Dans tous les cas, sur les réseaux, de nombreux messages de soutien ont été publiés à l’endroit de la jeune femme et de sa famille, très touchée, qui n’a pas souhaité s’épancher sur le sujet publiquement.
