Ukraine : Poutine veut coûte que coûte le Donbass

La position de Vladimir Poutine sur le Donbass ne montre aucun signe de fléchissement. Alors que la guerre se prolonge et que les initiatives diplomatiques peinent à produire un résultat concret, le dirigeant russe continue d’affirmer que la région doit passer sous contrôle de Moscou, par retrait ukrainien ou par intervention militaire. Ces déclarations surviennent au moment où Washington tente toujours d’ouvrir un canal de discussion, malgré des négociations bloquées.

Tensions Russie – Ukraine autour du Donbass et impasse diplomatique

Les ambitions territoriales exprimées par Vladimir Poutine restent inchangées. Le président russe a répété que seuls deux scénarios étaient envisageables selon lui : la restitution complète du Donbass à la Russie ou le départ des forces ukrainiennes. Moscou évoque depuis plusieurs mois sa volonté d’administrer l’intégralité de cette zone, qu’elle revendique déjà à travers l’annexion déclarée des régions de Louhansk, Donetsk, Kherson et Zaporijjia. La Russie contrôle aujourd’hui toute la région de Louhansk et une grande partie de Donetsk, qu’elle tente toujours de conquérir pleinement.

Kyiv rejette fermement toute concession territoriale. Le président Volodimir Zelensky rappelle que céder des zones encore défendues par l’armée ukrainienne reviendrait à valider les objectifs militaires du Kremlin. Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andrii Sybiha, a d’ailleurs souligné que la préservation du droit international devait rester prioritaire, évoquant le risque de reproduire des accords perçus par l’Ukraine comme ayant fragilisé l’Europe au siècle dernier.

Sur le terrain, l’intensité des combats confirme l’importance stratégique que Moscou accorde au Donbass. La localité de Pokrovsk, située dans la région de Donetsk, est devenue l’un des points névralgiques du front. Moscou affirme avoir pris la ville, mais Kyiv assure que les affrontements se prolongent dans les quartiers nord. Les bombardements nocturnes persistent jusque dans les régions méridionales, où des dizaines de milliers d’habitants ont été privés d’électricité et de chauffage.

Pressions sur le plan de paix de Trump et divergences entre Washington, Moscou et Kyiv

Avant ces nouveaux signaux de fermeté, les discussions autour du plan de paix proposé par le président américain Donald Trump avaient tenté d’ouvrir une perspective de règlement. Ce projet, conçu au départ comme une feuille de route globale, devait fixer des limites militaires, proposer des engagements de sécurité et clarifier les revendications territoriales. Washington a envoyé des émissaires à Moscou, dont Steve Witkoff et Jared Kushner, pour sonder les marges de négociation. Le président américain a décrit leurs échanges comme cordiaux, tout en reconnaissant l’absence de compromis tangible.

Les déclarations de Vladimir Poutine après cette rencontre ont laissé entendre que la Russie pourrait avoir accepté certaines idées présentées par les États-Unis, sans toutefois détailler lesquelles. Pour l’heure, aucune avancée n’a été confirmée publiquement. Donald Trump estime lui-même que l’avenir des discussions reste incertain, faute de points d’accord entre les deux pays en guerre.

Face à cette situation, les alliés européens rappellent leur propre exigence de respect du droit international. Depuis la Chine, Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité pour toute initiative de préserver durablement la stabilité et les principes juridiques fondamentaux.

Une issue toujours éloignée

La volonté affichée par Moscou de prendre le Donbass par la force renforce l’idée que les négociations risquent de rester bloquées. L’Ukraine refuse toute concession territoriale, tandis que la Russie pose comme préalable le contrôle complet des régions qu’elle revendique. Entre déclarations inflexibles et combats quotidiens, la perspective d’un accord paraît encore très éloignée. Le plan de paix américain pourrait théoriquement offrir un cadre de travail, mais les divergences actuelles montrent que les conditions nécessaires à un dialogue constructif ne sont pas réunies à ce stade.

7 réflexions au sujet de “Ukraine : Poutine veut coûte que coûte le Donbass”

  1. @Ganesh
    Ganesh est un nom Indien.
    Certes, Karma a une source indienne.
    J’ai assez lu Les Principaux Upanisad pour savoir de quoi je parle.
    Dites-nous comment définies-tu le mot KARMA?
    Voici comment je définie le terme KARMA.
    Il y a le bon KARMA, et le mauvais KARMA.
    KARMA signifie pour mon interpretation: Tu récoltes ce que tu as semé, et tôt ou tard tu vivras sous le fardeau ou sous le poids lourd des résultats d’où mon point de vengeance.

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  2. « Poutine veut coûte que coûte le Donbass »

    Depuis les attaques ukos contre la marine civile, Putin a changé son discours. Il veut la Nouvelle Russie AUSSI. Ce sont les habitants d’Odessa qui doivent être contents

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  3. Poutine a déclaré la guerre contre l’Ukraine pour obtenir des terres qui ne l’appartiennent pas s’appelle la convoitise, et anathème de malédiction a été délivré depuis sur la Russie et Poutine. Quand l’être humain ne peut pas justifier la valeur divine de l’être humain et se lance dans la destruction périlleuse, le karma attend à la porte avec vengeance.

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  4. C’est plié. La Russie prendra ce qu’elle aura le temps de prendre avant capitulation des ukron@zes.
    La seule raison pour laquelle le nain vert ne veut pas la paix, c’est parce qu’à la seconde où l’Ukraine capitule, sa vie ne vaut plus un clou.

    La junte de Kiev sait comment la justice amerloque fonctionne. En ce moment le nain de Kiev négocie dans toutes les capitales du monde une immunité assortie d’une amnistie. Pour lui et sa femme !

    Il craint que Trump ne le remette à la justice ukrainienne.
    Aurait-il de bonnes raisons de s’inquiéter pour sa vie 😉

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  5. « La position de Vladimir Poutine sur le Donbass ne montre aucun signe de fléchissement »

    Sérieux ! Ceux qui on vu fléchir Poutne ne sont plus là pour en parler.
    On le connait, non ? Alors pourquoi tout ce cirque ?

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