Une fusillade a éclaté samedi 13 décembre sur le campus de l’université Brown, à Providence, dans l’État du Rhode Island. Les autorités locales font état de plusieurs personnes blessées par balle, sans précision officielle sur le nombre exact de victimes ni sur leur état de santé. Les circonstances des tirs restent à établir, tandis que la situation a conduit à des mesures de sécurité renforcées au sein de l’établissement.
États-Unis université Brown sécurité campus et intervention policière
La police de Providence a appelé les étudiants et le personnel à se confiner et à éviter le secteur concerné jusqu’à nouvel ordre. Dans un premier temps, les responsables universitaires ont indiqué qu’un suspect avait été placé en garde à vue, avant de corriger cette information et de préciser que les forces de l’ordre recherchaient toujours une ou plusieurs personnes impliquées.
L’incident s’est produit alors que l’université connaissait une journée d’examens, ce qui a contribué à une forte présence sur le campus au moment des faits. Les autorités n’ont pas confirmé si les blessés faisaient partie de la communauté universitaire ou s’ils se trouvaient simplement sur les lieux.
Informé de la situation, le président des États-Unis, Donald Trump, a réagi publiquement. Il a déclaré être tenu au courant et a adressé un message de soutien aux victimes et à leurs familles. Aucune autre communication officielle n’a été faite par la Maison-Blanche sur les suites envisagées.
Fusillades aux États-Unis historique des violences armées en milieu universitaire
Les fusillades sur les campus universitaires constituent une réalité récurrente aux États-Unis depuis plusieurs décennies. Des établissements tels que Virginia Tech en 2007 ou l’université de Californie à Los Angeles dans les années précédentes ont marqué durablement l’opinion publique. Ces événements ont régulièrement relancé les débats nationaux sur la circulation des armes à feu, la prévention des violences et les dispositifs de sécurité dans les lieux d’enseignement supérieur.
Malgré des initiatives locales visant à renforcer les systèmes d’alerte et la présence policière, les universités restent confrontées à des risques difficiles à anticiper. Les statistiques fédérales montrent que si ces attaques demeurent rares à l’échelle du pays, leur impact humain et psychologique est important pour les communautés concernées.
À Brown, l’enquête se poursuit afin d’établir les faits avec précision. Les autorités ont indiqué que des informations complémentaires seraient communiquées une fois la situation totalement sécurisée et les éléments vérifiés, alors que la vie universitaire reste suspendue aux consignes des forces de l’ordre.



