Les voyageurs souhaitant se rendre aux États-Unis pourraient bientôt devoir ouvrir leurs vies numériques aux autorités américaines. L’administration de Donald Trump a déposé une proposition qui rendrait obligatoire la divulgation de cinq années d’activité sur les réseaux sociaux pour tous les visiteurs étrangers.
Le document, publié le 10 décembre 2025 dans le Federal Register par le service des douanes et de la protection des frontières (CBP), cible particulièrement les ressortissants des pays bénéficiant du programme d’exemption de visa. Les Britanniques, Allemands, Français, Japonais, Australiens et Sud-Coréens, qui pouvaient jusqu’ici entrer sur le territoire américain avec une simple autorisation électronique ESTA, seraient désormais soumis à cette exigence.
Une collecte massive de données numériques par Washington
La proposition va bien au-delà des seuls identifiants de réseaux sociaux. Selon les détails révélés par Newsweek, les autorités américaines envisagent également de recueillir les numéros de téléphone utilisés au cours des cinq dernières années, les adresses électroniques des dix dernières années, les adresses IP ainsi que les métadonnées des photographies soumises électroniquement. Des informations concernant les membres de la famille, notamment leurs noms, dates de naissance et lieux de résidence, figurent aussi parmi les données sollicitées.
Cette initiative prolonge une série de mesures restrictives adoptées depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier 2025. Le Département d’État avait déjà imposé aux demandeurs de visas étudiants de rendre leurs comptes de réseaux sociaux publics. Cette obligation a ensuite été étendue aux titulaires de visas H-1B destinés aux travailleurs qualifiés et à leurs personnes à charge. Parallèlement, Washington a suspendu les applications d’immigration en provenance de 19 pays et évoqué un élargissement de l’interdiction de voyager à plus de 30 nations.
Tourisme américain et Coupe du monde 2026 face aux nouvelles restrictions
Les professionnels du secteur touristique observent ces développements avec inquiétude. Le World Travel & Tourism Council avait déjà signalé que les États-Unis constituaient la seule économie parmi 184 analysées à connaître un recul prévu des dépenses des visiteurs internationaux en 2025. Le nombre de voyageurs canadiens vers les États-Unis a chuté pendant dix mois consécutifs, alors que ces derniers représentent habituellement un quart des visiteurs internationaux et génèrent plus de 20 milliards de dollars annuellement.
Ces restrictions surviennent alors que les États-Unis accueilleront la Coupe du monde de football masculine en 2026, conjointement avec le Canada et le Mexique, puis les Jeux olympiques de Los Angeles en 2028. Des millions de visiteurs sont attendus pour ces événements majeurs.
Sophia Cope, avocate principale à l’Electronic Frontier Foundation, a exprimé des réserves quant à l’efficacité de telles mesures, estimant qu’elles n’avaient pas prouvé leur capacité à identifier les menaces réelles. La proposition reste ouverte aux commentaires du public pendant 60 jours avant toute mise en œuvre éventuelle.




Il est terrible le président Trump.
L’autre petit salaud de @Atlantean déjà clandestin au Canada devra en tenir compte.
Mes amis @BLOB et Serguei connaissent leurs destinations pour les vacances depuis le Maroc ; Moscou .
Les autres badauds de Cotonou qui s’illustrent ici pour tuer le temps n’ont pas les moyens d’un séjour à Lomé.
Des microbes.
Cherchez l’erreur