Après la parole, les actes? Il y’a quelques jours, le pouvoir burundais annonçait sa volonté de quitter la Cour pénale internationale estimant qu’elle bafoue les droits des africains (lire ici). Le premier vice-président Gaston Sindimwo avait même annoncé qu’un projet de loi avait été déposé auprès de l’Assemblée nationale.
Il y’a quelques heures, l’Assemblée nationale du pays a voté massivement pour le retrait du Burundi de la Cour pénale internationale avec 94 voix pour, 2 contre et 14 abstentions. Le texte a ensuite été soumis sans tarder à l’approbation des membres du Sénat qui l’ont adopté.
Prochaine étape, la promulgation par le président Nkurunziza qui ne devrait pas tarder à être annoncée. Le Burundi, en quelques jours vient donc de franchir un pas qui risque de créer des remous au sein de la Cour pénale internationale, du moins sur le continent africain.
Les autorités burundaises revendiquent leur droit de quitter une cour qui ne juge, d’après elles, que des africains.
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