Qu’est-ce qui a motivé la volte-face du président gambien pourtant salué par ses pairs après qu’il ait reconnu sa défaite. Avec sa déclaration d’hier on en sait un peu plus sur ses motivations, ou du moins celles qu’il a voulu laisser transparaître.
Hier en fin de soirée ce fut la stupéfaction en Gambie. Alors qu’on croyait la situation définitivement tournée, Yahya Jammeh réservait à ses concitoyens une surprise de taille. On le savait imprévisible et impulsif. Mais pas au point de revenir sur ses déclarations dans le cadre d’une élection présidentielle.
Et pourtant Yahya Jammeh l’a fait. Dans sa déclaration télévisée d’hier, nous avons perçu une tentative de justification de ses actes :
« Vous savez, quand j’ai concédé la victoire à Adama Barrow, ils m’ont insulté partout allant jusqu’à dire que j’ai fui le pays et que ma mère est morte. J’ai été choqué et cette insulte a fait très mal à ma mère; même si elle ne parle pas anglais, elle a su ce qui s’est dit (…) Je les laisse avec Dieu. Je ne vais pas exercer une revanche sur eux, Allah n’aime les vengeurs. Il est Miséricordieux et aime les bienveillants. » a déclaré Jammeh
Une déclaration qui vient appuyer notre précédent article sur les risques inutiles pris par le camp d’Adama Barrow (lire ici). Une situation explosive donc en perspective à Banjul.
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