Face aux menaces répétées de la CEDEAO, notamment du président ivoirien Alassane Ouattara et du président nigérian Muhammadu Buhari et devant les injonctions de la France et certains pays occidentaux, le président gambien, Yahya Jammeh a décidé de rompre le silence.
C’était dans une allocution transmise hier à la télévision gambienne: «ce n’est pas à Paris que l’avenir de la Gambie va se décider (…) Je ne suis pas un lâche. Nul ne peut me priver de la victoire à l’exception d’Allah le Tout-Puissant» a t-il d’abord lâché à l’endroit de tous ceux qui lui demandent de céder le pouvoir.
Il s’en est ensuite également pris à la CEDEAO, notamment à la délégation envoyée pour le convaincre de quitter le pouvoir : « Avant même de venir, ils avaient déjà déclaré que Jammeh devait partir. Je ne partirai pas. Qui sont-ils pour me dire de quitter mon pays ? ».
Concernant la menace de la CEDEAO de recourir à la force, Yahya Jammeh prévient : « Qu’ils essaient aujourd’hui et ils verront…. (…) je suis un homme de paix, mais cela ne veut pas dire que je ne défendrai pas mon pays courageusement, et je vaincrai »
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