Énergie nucléaire: la Russie signe des mémorandums avec ce pays de l’AES

Photo Rosatom

L’Alliance des États du Sahel (AES), formée par Mali, Niger et Burkina Faso en septembre 2023, représente une coalition militaire et économique visant à renforcer la coopération régionale et à s’affranchir des influences externes, notamment de la France et de la monnaie CFA. Depuis sa création, l’AES a cherché à diversifier ses partenariats stratégiques, se tournant notamment vers la Russie pour des collaborations dans divers domaines, y compris l’énergie nucléaire.

La récente visite de la délégation de Rosatom, le géant russe du nucléaire, au Mali les 2 et 3 juillet 2024, souligne l’approfondissement de ces relations. Cette rencontre a conduit à des discussions fructueuses avec le président de transition, Assimi Goïta, et d’autres hauts fonctionnaires, dont Alousséni Sanou, ministre de l’Économie et des Finances. Au cœur des échanges, les projets de construction d’une centrale nucléaire de faible capacité et des initiatives dans l’exploration géologique et la production d’énergie solaire ont été méticuleusement explorés.

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La collaboration s’étend au-delà des infrastructures pour inclure la formation et l’éducation. Des mémorandums d’entente ont été signés avec Binta Camara, ministre de l’Énergie et de l’Eau, et Bouréma Kansaye, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Ces accords portent sur le développement de l’infrastructure nucléaire et sur la formation des cadres maliens dans ce secteur.

Ces initiatives font suite à un accord signé en mars 2024 lors du forum Atomexpo-2024, qui a défini les mesures concrètes pour le développement des applications pacifiques de l’énergie nucléaire au Mali. Cette coopération envisage non seulement de renforcer les capacités locales mais aussi de façonner une opinion publique positive autour de l’énergie nucléaire.

Ce partenariat avec la Russie illustre la volonté de l’AES de poursuivre une politique de diversification énergétique et de renforcement des capacités technologiques. En engageant des acteurs internationaux tels que Rosatom, le Mali et par extension l’AES, affichent une autonomie croissante et une stratégie de développement adaptée à leurs besoins spécifiques et souverains.

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