S. O. S. HEPATITE VIRALE B !

S. O. S. HEPATITE VIRALE B !

Par Prof. Aziadomè KOGBLEVI

 

C’est curieux ce qui m’arrive. C’est bien bizarre que je sois dans un tel état chaque fois qu’un de ces nombreux malheureux se présentent à moi. En fait c’est trivial, ce n’est pas difficile à comprendre, je ne supporte pas la souffrance d’où qu’elle vienne. Voici comment tout avait commencé : un de ces matins radieux qu’on aimerait vivre en paix en toute tranquillité, une frêle dame se présenta à moi, la soixantaine, taille : 1,60m ; poids : 37 kg soit 20 kg en moins que la normale. «J’ai l’hépatite B» fit-elle sobrement. Aussitôt je me sentis écorché à vif. Décontenancé je bredouillai assez maladroitement : « Cela date de quand madame ? » – « Probablement 2000 » – «Et qu’avez-vous fait ?» – « J’étais passée partout mais le mal continue de me ronger. Je n’en peux plus. Je n’ai plus le sou, plus d’énergie, plus rien. J’ai entendu parler de vous et j’ai voulu vous voir avant de …». Et elle se tut. Et je compris à travers deux petites gouttes de larme à chacun des coins de ses beaux petits yeux ronds bien innocents. Bouleversant, affligeant, attristant. La douleur des autres m’est plus difficile à supporter que la mienne propre. Son tableau est, il faut la reconnaître, bien sombre. Une vieille fièvre typhoïde mal soignée, un foie en peine depuis près de 10 ans et toutes les lourdes pathologies et signes bien visibles l’accompagnant : constipation chronique, ulcère gastro-oesophagique, coloration jaune intense des yeux, des mains, des urines, anorexie prononcée, asthénie générale et j’en oublie bien les meilleurs.

 

Dur, dur. Difficile à supporter, ce squelette vivant, ces yeux moribonds d’une drôle d’expression mais terriblement affamés de la vie et qui continuent d’espérer quand tout espoir ne semble plus de mise.

 

Je ne savais quoi faire et quoi dire. Je restai là à regarder cette menue silhouette de femme si belle, si bien faite mais si bien défaite par ce mal et qui entre deux sanglots ne cessait de marmonner : « Monsieur, faites quelque chose pour moi. Je ne veux pas…». Sans savoir pourquoi, je pris machinalement sa main droite défraîchie par tant d’années d’une dure souffrance et lui chuchotai à l’oreille quelque chose du genre : « Prenez confiance madame. Vous ne… Vous ne…» Et sans savoir pourquoi, je lui parlai de mon produit pour le nettoyage du foie et les conseils en matière d’alimentation. Le traitement dura 28 jours. Deux mois après notre rencontre, je reçus au bout du fil une voix fine mais combien vivante et joyeuse : «Monsieur, je veux vous dire. Un vrai miracle ! Je me porte très, très, très bien. Rendons grâces à Dieu !».

 

Depuis plus de 30 ans, je donne de petits conseils en thérapie naturelle. D’années en années mes recettes s’améliorent de même que l’audience. Les statistiques font état de près de 2700 de demandeurs de conseils dont plus de 97,5% souffrent de dysfonctionnements graves du foie mais c’est la sortie de mon dernier ouvrage  » SEUL LE FOIE SAUVE » qui me fit vraiment toucher du doigt. l’ampleur du drame de l’hépatite B et de ses terribles ravages. La situation est inquiétante, 20% des malades que je reçois souffrent du mal, le traitement que je propose est toujours le même et donne toujours d’excellents résultats mais combien de malades ont l’information et savent que les recherches en médecine traditionnelle ont fait de gros progrès dans le domaine et que grâce à elles beaucoup de malades sont soulagés et retrouvent aujourd’hui une vraie joie de vivre ?

 

Les autorités compétentes ont une lourde responsabilité dans la bonne maîtrise du mal. Elles font sûrement beaucoup mais elles ont encore beaucoup à faire. L’affection doit être prise encore plus au sérieux pour des raisons très simples : elle est virale, elle touche le foie, le « Liver » des anglais, le siège de la vie et plus grave son stade final peut fatalement conduire à une bien belle cirrhose ou à un cancer de première classe.

 

Il faut de toute urgence commencer par informer largement les populations, leur dire vertement la gravité du mal, les progrès faits par la médecine traditionnelle dans le domaine, les précautions à prendre pour l’éviter et plus important se soumettre à des tests de dépistage et à la vaccination pour une protection plus sûre et plus durable. Ce sur quoi il faudra le plus insister sont les éléments de transmission : le sexe, le sang et la salive notamment et l’hygiène qu’il faudra observer dans chacun des cas. Un verre à boire, une fourchette, une cuillère, une assiette, un bol utilisés par un malade et mal lavés suffisent pour la propagation du germe. A titre d’exemples, c’est dans une gargotterie qu’un de mes malades a été contaminé, trois amis qui ont partagé un bol de bouillie de maïs ont aussi partagé le virus, une dame et trois de ses frères qui ont eu à prendre soin de leur mère atteinte du mal ont été tous contaminés. Tous les huit suivent actuellement avec succès des soins dans mon Institut de recherches. Le S.O.S. que je lance ici a bien sa raison d’être et nous interpelle tous. Nous devons donc tous comme un seul homme nous lever pour barrer la route à ce terrible mal qui déjà répand la terreur dans de nombreuses familles.

 

 

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