Edia Sophie, Sèna Joy et Martine de Souza amazones de l’année
L’organisation non gouvernementale Jeunesse perspective groupement a honoré trois vaillantes femmes béninoise le 08 mars dernier au cours d’une soirée festive au Conseil national des chargeurs du Bénin à Cotonou. Trois braves dames ont pour noms Edia Sophie, Sèna Joy et Martine de Souza. Dans le décor de la soirée, des hôtesses habillées en amazone.
Chacune des trois récipiendaires a été gratifiée d’un trophée dénommé Amazone, une sculpture de bronze à l’effigie des amazones d’Abomey du temps des rois comme Glèlè et Béhanzin. Nelly Dénakpo, la responsable de l’Ong a créé, depuis cinq ans, le trophée pour récompenser annuellement les femmes qui posent des actes qui entrent dans le cadre du développement et donc de l’émergence de la nation. Pour elle, il s’agit de femmes héroïques, des amazones du temps modernes. C’est pourquoi, elle a mis la présente édition sous le haut patronage de la première dame, Mme Chantale de Souza Yayi et du ministre en charge de la culture, Soumanou Toléba.
Elle a porté son choix sur Edia Sophie (Sophie Aguidigbadja) pour plusieurs raisons. Elle est la première femme béninoise à composer des chansons et à prendre le micro pour chanter. Malgré les quatre décennies qu’a déjà durées l’entrée de cette dernière sur la scène, ses morceaux continuent d’être d’actualité. Edia Sophie demeure une vedette actuelle de la chanson parce que ses morceaux n’ont point vieillis, aucune ride ne les a usées. Mieux, elle se porte encore bien et toujours prête à prendre le micro pour égayer. Edia Sophie est encore une artiste en entier. Un monument de la musique moderne béninoise qui mérite bien d’être célébré.
L’histoire indélébile retient que dans l’ordre d’arrivée des femmes dans la musique moderne, sèna Joy (Elise Guinyo) est celle qui vient juste après la doyenne Edia Sophie. C’est une dame qui fait danser beaucoup dans les années soixante dix et quatre vingt. Une autre autre source de philosophie et de puissance parole instructive, éducative. Son verbe a une force terrible et elle l’incarne. Résidente aux Etats-Unis depuis une décennie environ, elle est demeurée l’artiste de tous les temps. En plus, elle a créé un regroupement des femmes artistes pour l’entraide et la solidarité. Une organisation qu’elle a fait fonctionner comme cela se doit avant de passer le témoin à une consoeur qui malheureusement se montre inactive, sans ambition concrète.
Martine de Souza est réalisatrice. C’est une dame qui n’est pas aussi bien connue que les deux autres parce qu’elle est une femme de l’ombre. Elle s’occupe de la conception et de la diffusion d’une série de films documentaires à travers les télévisions et en zone rurale. Elle est donc une femme qui se bat aussi bien que ses deux sœurs aînées récipiendaires de la soirée au même titre qu’elle.
Au total, elles sont les trois amazones de la soirées voire de cette année 2008 qui reste devoir encore neuf bon mois. Mais en dehors d’elles, l’Ong a décerné un satisfecit à des partenaires. A ceux-ci, elle a attribué des médailles faites par la même matière que les trophées. Ainsi, Varissou Souahibou a reçu une médaille au nom du Programme de soutien aux initiatives culturelles décentralisées (Psicd). Outre lui, Akambi Akala, directeur de la cinématographie reçoit une médaille, de même que Bonaventure Assogba, directeur du Fonds d’aide à la production audiovisuelle. La même médaille est allée également a deux responsables de compagnies d’arts de la scène. Il s’agit de Marcel Zounon de la troupe Towara et Koffi Dadjé (Nestor Mignissoun) du club horizon Africa théâtre.
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