3ème université de la chambre des notaires francophones

Cotonou,  motif de satisfaction
La Troisième université des notaires francophones a clos ses portes samedi dernier au centre international de conférence de Cotonou. Joie et satisfaction se lisaient sur les visages.

La cérémonie de clôture qui a sanctionné la fin des travaux a été l’occasion pour les organisateurs, les responsables et   les participants de se féliciter du succès de cette troisième édition et de la qualité des échanges. Hôte de la rencontre, Me Irène Ischola, présidente de la chambre des notaires du Bénin a remercié les participants qui sont venus nombreux et qui ont fait preuve d’une attention soutenue lors des travaux. Elle a également décerné une mention spéciale aux différents professeurs qui les ont accompagné lors de ladite université. Pour finir, elle s’est réjouie de ce que les fruits ont tenu la promesse des fleurs.  La professeur Philippe Tiger, l’un des communicateurs de la troisième université a exprimé sa fierté d’avoir  pu apporter un plus à ses confrères francophones et surtout de  l’engagement de ces derniers dans la lutte pour le triomphe du droit. Quant à son homologue François Grimaldi, l’étape de Cotonou est une nouvelle victoire pour le notariat et réaffirme sa disponibilité à soutenir les prochaines assises.  Le représentant de l’organisation international de la francophonie (Oif) Hervé Cronel exprimera tout son plaisir au vu des résultats parvenus bien que n’étant pas notaire. Il a par ailleurs éclairé les notaires sur quelques actions que l’organisation que dirige l’ancien président sénégalais, Abdou Diouf, voudrait mener à leurs côtés pour atteindre la pérennité de l’état de droit et l’égalité entre les hommes. Il s’agit de contribuer au renforcement des réseaux qui unissent les notaires, de les soutenir dans leurs formations et recyclages, dans la mise en place des bases de données et la maîtrise de certaines lois comme celle de l’OHADA. Le ballet des allocutions sera clôturé par le président de la chambre africaine francophone des notaires, Me Sefroui Houssine. Celui-ci, après avoir rappelé les vertus cardinales d’honnêteté, de responsabilité, de professionnalisme, de serviabilité, d’impartialité et de dignité que doivent cultiver au quotidien un notaire, a mis en exergue l’importance des rencontres entre acteurs du notariat. Cela constitue des étapes pour sortir leur profession de l’archaïsme a-t-il mentionné avant d’inviter ses pairs à la rencontre d’Abidjan en décembre prochain.
 
B. M.

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