Cena 2008/ Primes et salaires

La grogne monte dans le rang des agents de sécurité
La Cena de Pascal Todjinou n’est pas encore sorti de l’auberge. Et pour cause. Les forces de l’ordre détachées pour assurer la sécurité de l’institution couvent actuellement en leur sein un cyclone.

 Une situation qu’ils jugent inacceptable et menacent de monter bientôt au créneau. Selon les informations recueillies, outre quelques primes de missions perçues, les agents en poste à la Cena sont abandonnés à leur sort. Un bien triste sort. Le nœud gordien vient d’ailleurs du fait que les agents ne savent plus à quel saint se vouer. Car, ils ont l’impression de servir de balle dans une vilaine partie de ping-pong entre leur hiérarchie et le bureau de la Cena. Quand ils s’adressent à leur hiérarchie, celle-ci les renvoie vers la Cena qui ne pipe mot pour le moment. Plus d’un mois déjà à protéger la Cena et toujours pas d’interlocuteur désigné en ce qui concerne leurs émoluments.  Cependant, d’après nos investigations, une décision du président de la Cena, Pascal Todjinou stipule bien en son article 2 que ces agents sont pris en compte par le budget de la Cena. D’où on ne comprend guère cette situation de misère qui est faite à ces agents qui, pour la plupart sont des pères de famille. Il faut d’ailleurs ajouter aux difficultés de ces hommes en kaki, l’inexistence d’endroits appropriés dans l’enceinte de la Cena pour qu’ils prennent leur bain.  La grogne gagne également les chauffeurs affectés aux démembrements départementaux de la Cena qui s’estiment eux aussi laisser pour compte depuis leur prise de service. Il est donc clair que les nimbus amoncelés dans le ciel de la Cena ne sont pas prêts de laisser place à un bleu azur si le président Todjinou ne prend pas les mesures qui s’imposent : satisfaire ses hommes qui luttent à ses côtés pour un heureux aboutissement de sa mission.

 

Benoît Mètonou