Fête du travail 2008 au Bénin

Les confédérations préoccupées par  la situation sociale
Toutes les centrales syndicales ont procédé hier à la commémoration de la fête du travail célébrée tous les 1er Mai de chaque année. La Cstb était dans la rue,  la Cgtb dans ses locaux de Ganhi…

Les militants de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) ont marqué la commémoration de la fête du travail à travers une marche  pacifique qui s’était ébranlée de la place de l’étoile rouge de Cotonou et a chuté à la bourse du travail. C’est une tradition pour cette confédération de célébrer cette fête. Parvenu à la bourse du travail, le secrétaire général de la Cstb Gaston Azoua a fait savoir que  la Centrale syndicale des Travailleurs du Bénin, fidèle à la défense des intérêts de ses militants et de l’ensemble de la classe ouvrière, tenant compte comme à l’accoutumée de l’intérêt supérieur de la nation et convaincue que seule la lutte paie doit saisir toutes les opportunités pour accomplir sa mission.  Il a exhorté en conséquence les travailleurs de tous les secteurs d’activités à tirer quant à eux, toute la conséquence de la situation actuelle qui vient conforter à posteriori la
justesse de leurs revendications tant politiques qu’économiques qu’il s’agit de défendre avec fermeté et détermination.
La CSTB s’est toujours et constamment battue, sans état d’âme et avec intrépidité aux côtés des travailleurs en prenant en compte l’Intérêt supérieur de la patrie, selon Azoua.
 
Cherté de la vie
« Cherté de la vie et pouvoir d’achat des travailleurs » Tel est le thème que la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb) à la fête du travail édition 2008.  Cette organisation a préféré d’effectuer la célébration à Ganhi dans les locaux de son centre d’éducation ouvrière. Le 1er  secrétaire général adjoint de la Cgtb  Michel  Kissi a confié que le pouvoir d’achat des travailleurs béninois est très faible pour faire face à la cherté de la vie présentement ambiante. La flambée des prix des denrées sur le marché donne de plus en plus la panique. Kissi fait remarqué que dans cette situation le gouvernement a préféré fermer la porte au dialogue sociale.  Marius Kpogue

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité