Ministère de l’enseignement maternel et primaire

/food/ipolitique.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » />Le personnel en grève pour perturber l’examen du Cep

A quelques jours de l’organisation de l’examen du certificat d’étude primaire ( Cep)où tous les acteurs du département ministériel de l’enseignement maternel et primaire sont mis à contribution pour la réussite de cet examen, le personnel de ce ministère à travers le Syntratsen ( syndicat des travailleurs administratifs, technique et de service de l’éducation nationale) et le Synacovab ( syndicat national des conducteurs des véhicules administratifs),

projette à partir de ce jour un mouvement de grève de 72 heures renouvelables par tacite reconduction à compter de ce jour jusqu’au jeudi 22 mai 2008 pour manifester leur mécontement. Le personnel dénonce la violation répétée de l’article 02 du code civil par les autorités du Memp, la violation des articles 68 et 102 de la loi 96-013 du 26 février 1986 portant statut général des Ape, la complicité du contrôleur financier à bloquer les avantages des travailleurs remettant en cause les dispositions du décret 2007-592 du 31 décembre 2007. Par ailleurs le personnel du Memp exige aux autorités plusieurs revendications, notamment une prime de sédentarisation, une prime spécifique annuelle, une prime spécifique d’impulsion et une indemnité forfaitaire. Les deux syndicats exigent aussi la prise en compte du personnel administratif des ministères en charge de l’éducation par l’application des 25% d’augmentation sur le salaire accordée au personnel enseignant, l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents du Memp, la visite médicale au personnel administratif, le paiement immédiat et sans conditions des primes de motivations aux agents contractuels, le paiement des salaires aux 15 agents occasionnels conformément à la lettre n° 0252/Pr/opm/Spc du 09 mai 2007. Selon les responsables de ces deux syndicats à savoir Benoît Affodjoulé du Syntratsen et Coffi Dansi du synacovab, ils promettent de ne pas lâcher du lest tant que les revendications ne seront pas prises en compte par la hiérarchie. Mais à analyser de près ce mouvement de grève brandi à quelques jours de l’organisation du Cep, on se demande si le personnel du Memp ne s’apprête pas à perturber le bon déroulement de l’examen du Cep. Surtout que depuis quelques jours le ministre en charge de ce secteur de l’enseignement souffle le chaud et le froid par rapport à la polémique entretenue sur la modification du système d’évaluation de cet important examen. Le ministre Christine Ouinsavi doit revoir sa position et tendre la main au personnel afin d’éviter le pire.

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Ismail Kèko

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