Résultats des municipales 2008

/food/yayi.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » border= »0″ style= »float: right; » />Yayi découvre la duperie de ses lieutenants

Les résultats des élections municipales et locales proclamés hier, ont prouvé au Chef de l’Etat que les coordonnateurs des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) de certaines villes lui ont menti sur les scores de sa liste. Du coup, le mercure est monté. Il n’a pas, selon des sources proches de la présidence, caché son  mécontentement.

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Ca chauffe dans le camp des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Le président de la république, le Dr Boni Yayi serait très fâché contre certains ténors de son regroupement politique. Ce changement d’humeur est relatif à la fâcheuse découverte qu’il vient de faire avec la publication des résultats des élections municipales et locales du 20 avril et du 1er mai 2008. En effet, la Commission électorale nationale autonome (Cena) a enfin proclamé au petit matin du mardi les résultats des dernières élections municipales et locales. Or, certains coordonnateurs des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) ont pendant la longue attente des résultats fait croire au Chef de l’Etat, que sa liste avait remporté certaines villes. Il s’agit des villes d’Avrankou, de Sèmè-Kpodji et de Malanville notamment. Pourtant, à la lueur des résultats de la Cena, ces villes sont tombées dans l’escarcelle de ses opposants. Il se serait rendu compte qu’il a été l’objet d’une supercherie. Sa colère aurait  aussitôt éclaté. Il aurait passé un savon aux  conseillers présents dans la journée d’hier au palais de la présidence. Aux dernières nouvelles, bon nombre des ténors des Fcbe qui étaient attendus  au palais de la Marina hier, peu ont daigné effectuer le déplacement. Ils craignent tous la foudroyante et légitime colère du maître des lieux. Les prochains jours s’annoncent donc très sombres pour la famille Fcbe.

Georges Akpo

 
Yayi doit discipliner sa troupe (encadré)
A la suite de la proclamation des résultats des dernières élections municipales et locales, les sections Fcbe des villes d’Avrankou et de Sèmè-Kpodji sont montées au créneau pour contester les résultats. Si les militants Fcbe de Sèmè-Kpodji n’ont exprimé leur contestation qu’à travers une déclaration tout en promettant d’empêcher par tous les moyens possibles l’installation du conseil municipal, ceux d’Avrankou par contre sont allés plus loin. Ces derniers, armés de machettes et de gourdins, se sont déversés dans la ville commettant des actes de vandalisme. Malgré l’intervention des agents de la brigade  de la localité renforcés par ceux de la commune voisine d’Ifangni, les contestataires  ont érigé des barrages sur la voie publique. Il aurait fallu l’arrivée du directeur de la gendarmerie, le général de brigade Cocou Sèmègan et un contingent de gendarmes pour que les militants Fcbe d’Avrankou ne s’assagissent. Face à cette situation, il urge que le président de la république, Dr Boni Yayi, interpelle ses militants qui à travers leurs agissements le déshonorent.  Il est incompréhensible que le Chef  de l’Etat puisse tolérer que des gens qui se réclament de son bord sèment des troubles suite à des élections. Ce mauvais comportement de ses inconditionnels porte un coup dur à la démocratie béninoise déjà durement éprouvée sous l’ère du changement. Il serait anormal que le Chef de l’Etat ne rappelle pas à l’ordre sa troupe au plus tôt au risque de les voir commettre l’irréparable. Depuis l’avènement du renouveau démocratique, c’est la première fois que des militants d’une formation politique contestent de manière aussi vive des résultats alors que des voies de recours existent. Le président Boni Yayi devrait avoir peur de ceux qui sont à la base de ces troubles. Car, ils viennent de démontrés leur esprit anti-démocratique. 

Benoît Mètonou

 
 

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