Cette victoire des Béninois leur a permis de se repositionner dans le groupe 3 et surtout de se réconcilier avec le peuple béninois déçu par leur prestation à Luanda. Mais au-delà de tout, la sélection nationale afin de poursuivre sur la même lancée, doit résolument se remettre au travail pour corriger les failles de certains compartiments de l’équipe.
Le 15 juin prochain, les Ecureuils du Bénin affronteront à Niamey, les Ménards du Niger dans le cadre de la troisième journée des éliminatoires conjointes de la Coupe d’ Afrique des Nations ( Can) / Coupe du monde 2010. L’importance de ce match dans la course à une place qualificative pour les Béninois n’est plus à démontrer. Autrement, ils sont tenus de faire un bon résultat au Niger. Pour cela, ils doivent oublier leur victoire du dimanche dernier sur les «Cranes » de l’Ouganda et ne pas dormir sur leurs lauriers. Michel Dussuyer, le nouvel entraîneur devra inculquer à ses poulains les astuces pour pouvoir gagner ce troisième match. Dimanche dernier, les observateurs avertis du cuir rond ont pu constater et relever que dans certains compartiments de l’équipe, il subsiste des lacunes et des déchets qu’il faut corriger le plus tôt. Un travail est à faire par exemple sur le plan physique chez tous les joueurs qui montrent des signes de fatigue dès la soixantième minute de jeu. Comme se plaisent à le dire certains Béninois, les Ecureuils sont des joueurs d’une mi-temps. Il faut donc tout faire pour ne pas leur donner raison. Sur les plans techniques et tactiques, le coach a également un travail à faire afin que l’équipe puisse démontrer un fond de jeu sérieux capable de dérouter les adversaires. Il faut que le cap soit maintenu au niveau des acquis. Dussuyer a donc du pain sur la planche, il doit tout faire pour que la sélection nationale joue pendant les quatre vingt dix ( 90) minutes du jeu et non soixante (60) minutes de jeu. Oumar Tchomogo et ses coéquipiers sont capables de réaliser des exploits en décrochant pour la troisième fois de leur histoire au moins à la Can Angola2010. Le groupe 3 composé de l’Angola, de l’Ouganda et du Niger est largement à leur portée. Il suffit d’ y croire, d’avoir confiance en eux-mêmes et la foi pour arracher une éventuelle qualification. Cela est d’ autant plus possible car les Béninois l’ont prouvé par le passé lors de leurs deux qualifications à la Can2004 et Can2008.Roland Affanou
Après avoir été déculottés à Luanda le dimanche 1er juin dernier par les Palancas Negras d’Angola lors de la première journée de la conjointe de la Coupe d’ Afrique des Nations ( Can) / Coupe du monde 2010 par 3 buts à 0, les critiques ont fusé de toutes parts pour décrier et indexer certains joueurs et autorités en charge de la gestion de la sélection nationale d’être à la base de la contre-performance au cours de la première journée. Aujourd’hui les férus du sport roi ont changé de langage face à l’éclatante victoire des Ecureuils contre les « Cranes » de l’ Ouganda. Mais dans leur différents propos ils exhortent le ‘’Onze’’ nationale à poursuivre sur la même lancée. Pour eux, le Bénin est capable de gagner tous les autres matches des journées à venir à condition qu’il y ait une union sacrée autour de l’ équipe et la stabilité au niveau de l’encadrement technique. Ils comptent beaucoup sur le nouvel entraîneur Michel Dussuyer pour propulser le Bénin dans les seize nations qui disputeront la phase finale de la Can 2010. Ce dernier n’a d’ailleurs pas caché ses intentions de faire de grandes choses avec le Bénin. Son objectif premier est la qualification du Bénin à la Can2010, a-t-il confié.
R.A.


