/food/dossou1.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » » />Robert Dossou, le nouveau président
(Qui est l’homme?)
La nouvelle est tombée hier dans la mi-journée. Le président de la quatrième mandature de la Cour Constitutionnelle a pour nom Robert Dossou. Il va présider pour les cinq prochaines années aux destinées de la plus haute juridiction en matière constitutionnelle.
Sans surprise aucune, les Béninois ont accueilli cette élection plutôt avec satisfaction. En effet, depuis plusieurs jours, le nom de l’intéressé circulait sur toutes les lèvres comme quoi, il serait le prochain président. Beaucoup l’ont d’ailleurs souhaité. Car, au-delà de toutes supputations, il a le profil idéal pour occuper le poste. En effet, l’homme dispose d’atouts professionnels certains.
Avocat de profession, il a démontré sa maîtrise du droit en participant à la rédaction de la Constitution actuelle du Bénin, il a été enseignant pendant plusieurs années à l’université d’Abomey-Calavi. Ministre à plusieurs reprises, Robert Dossou est imprégné des rouages des grandes sphères étatiques et a démontré sa capacité à conduire les hommes. Ce n’est donc pas un néophyte qui est élu au poste très sensible de président de la Cour Constitutionnelle. Certainement qu’il fera preuve de sagesse et de professionnalisme dans la mission que viennent de lui confier ses collègues. En attendant de voir l’homme à l’œuvre, il importe de le connaître davantage à travers un extrait de son Curriculum Vitae. Benoît Mètonou
Robert Dossou, la consécration
Enfin ! Pourrait-on dire. Me Robert Dossou, a été élu hier président de la Cour constitutionnelle. Cette consécration est sans doute l’aboutissement d’une longue et riche carrière bien remplie. Il ne pouvait pas rêver meilleure consolation pour ses qualités de juriste de haut niveau et de réputation internationale. Pourtant, les premiers pronostics ne le donnaient pas vraiment favori. Pour avoir toujours été dirigée par une femme, d’aucuns avaient prédit que la cour n’échapperait pas à cette logique sous le régime du changement. D’autres étaient même restés fermes pour dire que ce serait Clémence Yimbéré Dansou ou personne. De l’autre côté le nom du professeur Théodore Holo était cité comme l’un de challengers sérieux de l’avocat. Mais dans l’après-midi d’hier la nouvelle est tombée enfin, remettant en cause toutes les rumeurs.
Me Robert Dossou va donc présider aux destinées de la haute juridiction pendant les cinq prochaines années. Une responsabilité immense, qui requiert de sa part le renforcement de la crédibilité de l’institution, en mettant tout en œuvre pour la mettre au-dessus de la mêlée. Cela suppose que l’ancien professeur de droit, le président du comité d’organisation de l’historique conférence nationale des forces vives de la nation qu’il fut, puis le sémillant avocat puisse s’amener et amener les autres membres de la Cour à oublier ceux qui les ont nommés et à ne siéger que pour dire le droit et servir les intérêts supérieurs de la nation. Les nombreuses expériences qu’il a accumulées sur son riche et élogieux parcours le crédite des compétences qu’il faut pour être à la hauteur de cette noble mais délicate tache. Le président la Cour constitutionnelle sera suivi dans ses actes comme du lait sur le feu. Car à chacune de ses décisions on cherchera à y déceler de la complaisance en faveur du pouvoir qui les nommés, lui et ses collègues. A défaut, et eu égard à la guéguerre que leur nomination a failli entraîner, on pourrait chercher, à chaque occasion, à vouloir accuser le chien de rage.
Mais, connaissant l’habilité et la dextérité, tant juridique que politique de l’homme, on ose espérer qu’il saura éviter toutes les embûches qui pourraient se dresser sur son chemin et faire en sorte que sous son règne la Cour constitutionnelle fasse grandir davantage la démocratie béninoise dont lui, Robert Dossou, a été l’un des artisans déterminés de l’avènement au Bénin.
Alain C. Assogba