La non installation de certains conseils communaux par le gouvernement suscite déjà dans certaines localités de vifs remue ménage au sein des populations. C’est le cas des communes de sèmè-Kpodji, Avrankou, Dangbo, Aguégués qui menacent de se faire entendre autrement suite à la non installation de leurs conseils communaux. Puisque, selon les informations reçues des sources proches de leurs états majors, des conclaves ont été organisé et le dernier en date est celui du week-end dernier qui aurait enregistré de tumultueuses déclarations de va-t-en-guerre contre l’autorité préfectorale.
Selon certains états majors, les militants ne comprennent pas les raisons pour lesquelles le préfet n’a pas autorisé l’installation de leurs conseils communaux puisque ces derniers, contrairement à ce qui a été dit en conseil des ministres, n’ont jamais enregistré de troubles ni de violences. Ce serait des conseillers Fcbe qui se seraient littéralement opposés à l’installation du conseil pour des raisons inavouées de dépôt de procuration par certains conseillers indisponibles. Ces communes ont été classées par les autres communes qui ont enregistré de troubles telles que Sèmè-Kpodji et Avrankou. Les populations s’interrogent alors à cet effet de savoir pourquoi le préfet va bloquer l’installation de ces conseils communaux. C’est autant d’éléments qui ont conduit les militants du Parti du renouveau démocratique (Prd) et ceux du G13 et autres à manifester leur mécontentement par cette marche gigantesque qui serait entrevue pour les tout prochains jours. Certains révoltés, ne veulent plus suivre les mots d’ordre des dirigeants et menacent même de se faire martyrs. Un signal fort qui risque de dégénérer et faire basculer ses régions dans la violence si rien n’est fait pour parer à cette situation de blocage que le gouvernement s’entête à cautionner.
Ismail Kèko