La rencontre de Cotonou , va étudier un certain nombre de questions relatives au développement harmonieux de l’Afrique. Le Bénin commence par accueillir depuis hier ses hôtes qui vont débattre de plusieurs thèmes relatifs au développement rural et de la sécurité alimentaire dans l’espace Cen-sad. Le ministre béninois des affaires étrangères et de l’intégration africaine, Okanla Moussa, représentant le gouvernement a souligné quelques actions que la cen-sad a menées depuis 10ans.Il s’agit entres autres de l’installation de la banque sahélo saharienne pour l’investissement et le commerce déjà implantée dans plusieurs pays de la communauté ; l’institutionnalisation de réunions ministérielles sectorielles dont une,celle des ministres de transport qui s’est tenue à Cotonou du 20 au 23 mai 2008 derniers ; des actions au plan politique et sécuritaire ont été également menées, notamment sur les crises qui secouent certains pays comme le Tchad,le Soudan,la Région du Darfour et la Somalie. Outre les quelques actions citées par le ministre, les participants auront à débattre non seulement du fonctionnement et des différents programmes et activités du secrétaire général mais aussi des dossiers relatifs aux questions économiques, sociales et juridiques, notamment la libre circulation des personnes dans l’espace cen-sad,le rapport sur les préparatifs de la première édition des jeux de la cen-sad ainsi que d’autres questions importantes pour la promotion de l’intégration dans l’espace communautaire. Enfin, ils vont se pencher sur la crise alimentaire qui sévit dans le monde et qui n’épargne guère leurs pays respectifs Au delà des réflexions qui seront menées, le ministre des affaires étrangères reste persuadé qu’ils ne manqueront pas de tracer des pistes de réflexions à nos chefs d’états en vue de leur permettre de prendre des décisions idoines en matière de développement rural et sécurité alimentaire. Le porte parole des participants,le secrétaire général de la cen-sad Mohamed Al Madani Al Azhari rassure le ministre en ce qui concerne les recommandations formulées. Il estime que le sommet loin d’être un sommet de plus constitue le socle de développement de l’Afrique.
Esther Badou
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