‘’Le droit à la participation des enfants, ainsi ils seront vus et entendus’’. C’est le thème qui a réuni les autorités du ministère de la famille et de l’enfant ainsi que les responsables des différents organismes et organisations non gouvernementales (Ong) qui s’occupent des questions de l’enfant à Pobè jeudi dernier.
Prévue pour se tenir le 16 juin comme il est de tradition, la 18ème édition de la journée de l’enfant africain a été décalée parce que coïncidant avec le démarrage de l’examen du Certificat d’études primaires (Cep). Ce 03 juillet, c’est finalement chose faite. Les structures étatiques et bénévoles qui ont à cœur le bonheur des enfants ont sacrifié à la tradition à la maison du peuple de Pobè, ville située à près de 80 kilomètres de Cotonou. Autour du thème ‘’le droit à la participation, ainsi ils seront vus et entendus’’, les différents responsables, prenant la parole au nom de leur structure, ont tous été unanimes à reconnaître que les problèmes des enfants manquent de visibilité. Pour ce faire, il convient de les impliquer davantage dans les actions et programmes élaborés à leur intention afin qu’ils puissent exprimer véritablement leurs ressentiments. Car, mieux que quiconque, les enfants sont les mieux placés pour dire ce qu’il leur faut. Raison pour laquelle des initiatives allant dans le sens de mettre à la disposition des enfants des instruments tels que le net, la presse écrite et audiovisuelle qu’ils animeront eux-mêmes, font leur chemin. Le ministère de la famille et de l’enfant, représenté par le Directeur de Cabinet, M. Toko Barogui, s’est engagé à œuvrer d’arrache-pied pour combler les attentes des enfants et faire appliquer sous tous ses contours, la convention des droits de l’enfant. Il a par ailleurs réaffirmé l’engagement du gouvernement à lutter contre le trafic et l’exploitation des enfants. Pendant ce temps, le représentant des enfants, Yêzeed Soumanou réclame au nom de ses congénères des sanctions contre les auteurs de ces crimes au lieu que le gouvernement continue de sensibiliser. D’une seule voix, les structures comme Unicef, Oit, Ipec/Bit Plan Bénin ont pris le pari de se donner la main pour que l’enfance ne soit plus un esclavage mais plutôt le creuset d’une vie radieuse quand bien même elles sont conscientes du fait que le chemin pour y parvenir est semé d’embûches.
Benoît Mètonou