/food/saccalafia.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » » />Les preuves qui confondent le ministre Sacca Lafia
(vivement un débat contradictoire)
En réaction à une sortie du porte-parole du Front des organisations de la société civile contre la corruption (Fonac), au sujet du traitement salarial de l’ex-Dg de la Soneb, le ministre en charge de Mines, Sacca Lafia, est monté au créneau le lendemain pour s’inscrire en faux, désavouant Jean-Baptiste Elias. Seulement des éléments de preuve démentent les allégations du ministre ; d’où la nécessité d’un débat contradictoire entre les deux contradicteurs.
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Prenant fait et cause pour l’ex-Dg de la société nationale des eaux du Bénin (Soneb), pourtant limogé pour malversations et mauvaise gestion, le ministre en charge des Mines avait fustigé les dénonciations du porte-parole du Fonac relatives au traitement salarial d’Alassane Baba-Moussa. Mais de sources proches de la Soneb, des preuves viennent remettre en cause les déclarations du ministre. En effet, Justifiant les arriérés salariaux réclamés par l’ancien directeur général et que dénonce Jean-Baptiste Elias, le ministre Sacca Lafia s’exprimait en ces termes : « …Ça ne fait pas un salaire de plus d’un million deux cents mille francs conforment au même texte. Quatre mois, ça fait quatre millions et quelque. Ensuite, ses avantages, c’est l’eau, le téléphone et l’hébergement. Je ne pense pas que ça dépasse 300.000 ou 400.000f. Tout cela cumulé ça ne fait même pas 6.000.000… ». Or, en se référant au présent document publié en fac simulé, on découvre des écarts énormes. On constate ici que le salaire mensuel que gagne Alassane Baba- Moussa à la Soneb est de 2.211.150f. Si on doit lui payer quatre mois de congé, on devrait décaisser 8.844.600f. En considérant trois mois de sevrage, il faut ajouter 6.633.450f. Le tout cumulé devait donner 15.478.050fcfa et non 6.000.000f.
Comme on le voit, les déclarations du ministre, en contradiction avec celle du vice-président du Fonac, ne s’accordent pas non plus avec celles que révèle le document cité supra et qui proviennent pourtant de sources bien informées de la Soneb. Face à cette réalité, il y a lieu de trouver les voies et moyens pour éclairer la lanterne des Béninois pour qu’ils aient le cœur net sur cette situation pour le moins ambigüe. Dans ces conditions, la meilleure porte de sortie qui semble s’imposer pour l’heure est celle d’un débat contradictoire entre le ministre et le porte-parole du Fonac. S’il est vrai que par le passé, tous les ministres et autres cadres qui se sont essayés à ce jeu contre Jean-Baptiste Elias en avaient eu pour leur compte, il n’en demeure pas moins vrai que le ministre Sacca Lafia pourrait faire exception et apporter des éléments susceptibles de confondre son contradicteur. Le ministre va-t-il accepter de faire ce débat pour la manifestation de la vérité ? Wait and see.
Janvier Zocli
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