Blocage du projet de protection de la côte par le Parlement

/food/noudegbessi.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » />Les clarifications du ministre Noudégbessi

Du retour de l’Assemblée nationale après le nouveau blocage des projets de lois portant autorisation de ratification d’accords de prêts pour le projet de protection de la côte, le ministre de l’Urbanisme, de la reforme foncière et de la lutte contre l’érosion côtière, Fraonçois Noudégbessi, a donné une conférence de presse hier à Cotonou pour apporter des clarifications et apaiser les populations riveraines. Le ministre de l’Urbanisme, François Noudégbessi, était hier visiblement inquiet de l’évolution de la crise au palais des gouverneurs à Porto-Novo dont est victime le vote des projets de lois portant autorisation de ratification d’accords de prêts de la protection de la côte. Compte tenu de l’avancée de la situation à l’Assemblée nationale, il a tenu à apaiser les populations riveraines qui n’attendent que le vote de ces lois pour mettre un terme à leur calvaire. Selon ses déclarations, les députés ne devraient plus continuer de retarder les choses dans la mesure où le gouvernement a déjà mené les démarches nécessaires pour désamorcer la bombe. « A la séance de ce jour, la plupart des sièges des parlementaires étaient occupés à 10 heures précises, ce qui est très surprenant. Après la lecture des trois rapports par la commission du plan et après l’avis favorable donné par la commission des finances, une suspension a été demandée par un groupe parlementaire », a-t-il fait savoir. Selon sa narration des faits, à la reprise des travaux, il a assisté à une déclaration qui demande un report sine die des débats sur ces dossiers du fait que le gouvernement n’a pas installé tous les conseils communaux.
Dans ces conditions, le ministre s’est dit surpris de l’attitude des députés qui, pourtant, savaient que la dernière échéance accordée par le fonds de l’Opep est le 31 juillet prochain. Il s’est posé alors la question de savoir s’il faut privilégier les débats politiciens aux souffrances des populations, si l’on sait que la mer avance chaque mois d’environ un mètre. « Le projet de la côte est pour le gouvernement du président Boni Yayi, un projet prioritaire et il tient à tout mettre en œuvre pour faire réaliser le projet au grand bonheur des populations riveraines très impatientes de le voir démarrer », a déclaré le ministre Noudégbessi, avant de préciser que dans le souci de maintenir une bonne ambition de travail entre les différentes institutions de la République, le chef de l’Etat saura prendre les mesures qui s’imposent en vue de permettre à chacun de bien jouer sa partition. « La situation de non examen de la demande d’autorisation de ratification par l’Assemblée nationale va certainement occasionner au sein des populations beaucoup de questionnements sur les réels objectifs des uns et des autres. Notre rôle est de demander aux populations de garder leur calme, car le président de la République tiendra à sa porte », a-t-il conclu. Le coût de ce projet est de 32,5 milliards.

Jules Yaovi MAOUSSI

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