Chronique: DE L’IMMIGRATION DEUX POIDS ET DEUX MESURES (Olympe BHÊLY-QUENUM)

/food/bhelyquenum.jpg » hspace= »6″ alt= »Source de l’image: site officiel de l’écrivain » title= »Source de l’image: site officiel de l’écrivain » border= »0″ style= »float: right; » />{joso}La réunion des ministres de l’Union européenne chargés des problèmes de l’immigration ne doit pas laisser indifférents les chefs d’Etat africains ; en ligne depuis plus d’un an, sur mon site www.obhelyquenum.com  il y a un article de la rubrique Politique dont le titre est Les Nègres en contre-plaqué; on y lit : « C’est le lieu de poser une des questions récurrentes dans plus d’une de mes nouvelles, avant qu’elle entre en action dans mon dernier roman : quand les chefs d’Etat africains francophones feraient-ils recenser, dans nos pays, les Blancs sans-papiers, notamment Français ? Plusieurs -faits de constat décryptés- se livrent à d’illicites trafics honteux ; je sais que rendre réel ce qui est dans un roman ferait taxer d’anti-France.»{/joso} {joso}C’est dans mon roman intitulé C’était à Tigony qu’avec une loyauté implacable sont développés sans concession des constats provenant du terrain objectif ; pendant dix ans, chaque fois que j’y retournais, j’effectuais des enquêtes dans une douzaine de pays d’Afrique tant anglophone que francophone. Tigoni, c’est au Kenya tandis que Tigony écrit avec y symbolise les pays de mes enquêtes. Il ne s’agit pas ici de faire de la publicité pour un roman paru en 2000, puisque 45 exemplaires envoyés en service de presse aux journaux de France ont été passés sous silence, à coup sûr parce que certains faits décrits illustrent trop la politique de la France en Afrique francophone pour que cette presse-là rende compte d’un tel roman.
Dieu merci et que les dieux d’Afrique en soient reconnaissants à Claude Wauthier qui a écrit :  (cf.MFI) « dans C’était à Tigony, il fait le procès du néo-colonialisme et de l’exploitation des richesses de l’Afrique. Il y décrit la résistance populaire dans une capitale du continent contre le régime dictatorial en place, et démonte les rouages d’une multinationale. Alors que Kouglo n’est qu’un jeune lycéen qui découvre Paris, Ségué n’Di est un contestataire de l’ordre établi. »  

Des chapitres de ce livre étaient prémonitoires : huit mois après la parution du livre eurent lieu les événements en Côte d’Ivoire ; ils annonçaient aussi les élections au Kenya caractérisées par des carnages à Tigoni que je connais bien, ensuite, le conflit sanglant au cœur des élections au Zimbabwé (très présent dans mon roman avec la description de l’hôtel Monomatapa) ; c’étaient des preuves que je ne suis pas amuseur en quête d’un prix littéraire, fût-il au forceps.  

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Ce que je voudrais souligner parce que des aspects -faits de constats- en sont décrits dans ce roman, c’est la présence partout en Afrique de sans-papiers, notamment Français, des citoyens français en situation irrégulière qui faisaient la manche ! des escrocs techniciens de trafics illicites grâce au soutien d’un ministre africain ; le journaliste irlandais à la mémoire de qui  C’était à Tigony est dédié, lui aussi observait ces réalités. Un sénateur français, ami du Gabon, a reconnu qu’il y « a des irrégularités. » Un quotidien français, qui avait contribué à l’étouffement de mon roman, a exposé sur deux pages le plus grand bidonville d’Afrique que j’avais vu et visité au Kenya avant de le décrire.

Je réitère donc ma question en invitant les chefs d’Etat africains à s’en soucier et à ne plus permettre qu’il y ait en Afrique les immigrations prohibées en France.

Olympe BHÊLY-QUENUM{/joso}

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