Le rideau est levé hier sur la dixième édition du festival de caricature dénommé «Fescarhy» sur l’esplanade de l’hôtel de ville de Yaoundé. A ce grand rendez-vous très capital pour les caricaturistes, dessinateurs et humoristes, les professionnels de ce domaine au Bénin ont choisi de faire la politique de la chaise vide. Leurs collègues du Cameroun, de la Rdc, du Congo Brazzaville, de la Côte d’ivoire, du Gabon, de la France, du Mali et du Canada participent depuis hier aux différentes manifestations qui, pour l’édition en cours leur réservent beaucoup d’ouverture.
Les participants intéressés prennent part à deux concours respectivement sur les thèmes «Quand la société civile se moque d’elle-même» et «La société civile camerounaise et africaine vue par les dessinateurs». Il est à préciser que contrairement à la première compétition exclusivement réservée aux professionnels dessinateurs et caricaturistes, la seconde est ouverte aux jeunes dessinateurs, illustrateurs et autres peintres âgés entre 16 et 20 ans et titulaires d’un baccalauréat. Les auteurs des œuvres qui seront retenues au terme de la compétition recevront des distinctions lors de la cérémonie de clôture du festival, qui a lieu le 12 juillet prochain. Outres les distinctions, le premier se verra octroyer une bourse d’étude à l’école Pivot de Nantes. Car au-delà des concours, le festival tient aussi lieu de formation et de perfectionnement en matière de caricature, dessin, humour et marionnette. En effet, le professionnalisme des artistes occupe une place importante dans les objectifs de l’initiative. Les organisateurs entendent également mettre sur pied un comité de dessinateurs africains pour la création d’une maison de production spécialisée dans les émissions caricaturales et les dessins animés.
Blaise Ahouansè