Père Julien Efoé Pénoukou dix huit ans après la Conférence des forces vives

/food/viganepenoukou.png » hspace= »6″ alt= »M. Barnabé Vigan et le Père Julien Efoé Pénoukou » title= »M. Barnabé Vigan et le Père Julien Efoé Pénoukou »  » />«Nous constatons qu’il y a du sable dans le Attiéké »

Jeudi s’ouvre au Centre international des conférences (Cic) de  Cotonou un colloque sur la problématique « Dynamisation des acquis de la Conférence des Forces vives de la Nation de février 1990, au regard de l’esprit prophétique de l’Eglise catholique ». C’est une initiative du Mouvement catholique des cadres et personnalités politiques (Mccpp) dont le coordonnateur, Barnabé Vigan et l’aumônier national, père Efoé Julien Pénoukou ont donné une conférence de presse hier lundi au Codiam de Cotonou.

Le colloque initié par le Mouvement catholique des cadres et personnalités politiques sur la conférence nationale des forces vives « vient bien à propos ». Et pour cause ! Le père Julien Efoé Pénoukoun, aumônier national du Mccpp constate au fil des années après février 1990, « qu’il y a du sable dans le Attiéké » et pense « qu’il faut éviter la désacralisation de la conférence des forces vives et de ce pays, le Bénin ». C’est pourquoi, pendant quatre jours à partir de jeudi prochain, le colloque permettra de mener des « réflexions critiques sur l’application des acquis de la conférence des forces vives ; d’établir un état des lieux et d’envisager des perspectives à travers des recommandations », a expliqué le père Pénoukoun au cours d’une conférence de presse donnée en prélude à l’événement auquel plus de deux cent personnes sont attendues. Parmi elles, des acteurs et témoins de la conférence des forces vives de la Nation de février 1990 puis des compagnons et observateurs du chemin parcouru. Ce chemin qui selon l’aumônier du Mccpp s’est plutôt fait depuis dix huit (18) ans « au rythme de la réalité tragique et dramatique » de remise en cause des principes, institutions et principaux acquis de la conférence. Pour ce faire, le contexte dans lequel le colloque intervient enfin suite au report des dates initiales choisies en février dernier, sans être pire que des  contextes connus par le passé, paraît assez illustratif du fait de certains  actes et événements qui y ont cours.

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Ludovic D. Guédénon

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