Suite aux récentes interventions de la Cpi en Afrique

/food/gerddes.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » border= »0″ style= »float: right; » />Le Gerddes met en garde contre la discrimination

Premier défenseur de l’institution de la Cour pénale internationale (Cpi), le Gerddes Afrique est devenu méfiant. Dans une déclaration faite vendredi dernier à la presse, son président fondateur, l’avocat béninois, Sadikou Alao dit craindre que la Cpi n’emboîte le pas à la Haute cour de justice de la Haye et n’accède à la pression de certaines puissances mondiales souvent tentées de régler des comptes à des dirigeants africains. Lire l’intégralité de la déclaration consacrée aussi aux nombreuses crises sociales, économiques et politiques internes au Bénin. COMMUNIQUE DE PRESSE DU GERDDES-AFRIQUE
I-Sur les crises politiques, alimentaires, et la
hausse des prix au Bénin
De l’avis du GERDDES-AFRIQUE, il n’y a pas au Bénin, de crise institutionnelle même si nul ne peut nier l’atmosphère de défiance politique qui prévaut. La nécessité d’une meilleure collaboration entre les pouvoirs est souhaitable et elle peut exiger la relance ou la redynamisation de notre processus démocratique.
Bien que mondiale, la crise alimentaire et la hausse des prix de certains produits et essentiellement celle faite à l’initiative du Gouvernement béninois sont susceptible d’engendrer une spirale inflationniste généralisée dans un pays où les salaires sont parmi les plus bas de la sous région.
Toutes ces situations rendent nécessaire la tenue des états généraux de la Démocratie, de la Gouvernance et de la cherté de la vie dans les jours à venir.
Ainsi la classe politique et les élites sociales pourront enfin se pencher sur l’essentiel sans jamais remettre en cause l’ordre constitutionnel solidement établi au Bénin.

II- Sur les activités récentes de la CPI en Afrique.
Le GERDDES-AFRIQUE bien que résolument engagé dans la lutte contre l’impunité, ne peut pas se reconnaître dans les initiatives récentes de la CPI.
Le mandat d’arrêt puis l’arrestation de J. P. Bemba ainsi que les initiatives contre le Président Soudanais Omar El-Bechir sont des actes maladroits qui tendent à criminaliser l’Afrique sans tenir compte des réalités du terrain.
La CPI emboîte dangereusement le pas à ses aînés d’Arusha et de La Haye de triste mémoire, avec leurs parodies de justice.
Les génocidaires ne doivent pas être uniquement ceux que l’Occident doigte, mais aussi ceux qui sont en Occident, en Asie, au Moyen-Orient etc.
Cette position du GERDDES-AFRIQUE ne doit pas être perçue comme un alibi par certains dictateurs comme Mugabé qui salissent bien sûr, les immenses progrès démocratiques de notre continent depuis les années 1990.
Le Président-fondateur
Me Sadikou A. ALAO

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