Tension au port et au guichet unique

/food/pac.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » />Le syndicaliste Issa Adédjouma crie au secours

L’entrée au guichet unique du port de Cotonou est devenue un véritable casse-tête pour les acteurs portuaires. Sur les lieux, il y a des contestations pour dénoncer les nouvelles conditions d’accès à ce centre d’affaires. Transitaires, importateurs et autres crient au scandale contre l’obligation de s’enregistrer à la guérite avant d’y entrer. Hier, il y avait de longues queues. Cette situation a créé des révoltes chez les portuaires. Des réactions ont été enregistrées. Le président du Groupement de sauvegarde de la filière des véhicules d’occasion (Gsfivo), Issa Adédjouma, s’est prononcé sur ce problème qui, selon ses déclarations, est encore un système mis en place par la mafia pour s’enrichir sur le dos des pauvres transitaires.

« Vous verrez que désormais il faut avoir des parrains pour vite entrer au guichet unique. Ce sera après les lieux de copinage et d’affaires, alors que l’on parle de la compétitivité du port… », a-t-il déclaré au public, avant d’indiquer que ce système risque de bloquer les affaires au port.
Cette crise vient s’ajouter aux nombreuses taxes contenues dans le nouvel arrêté ministériel que les acteurs portuaires rejettent dans leur grande majorité. « Nous demandons un débat contradictoire avec les dirigeants de ces sociétés créées à l’avènement de l’arrêté », a déclaré Issa Adédjouma. Selon les propos des portuaires, les 2500f de frais de sécurité-transfert ne servent à rien dans la mesure où les importateurs et gestionnaires des parcs s’occupaient de la sécurité depuis plus d’une quinzaine d’années. Ensuite, le Gsfivo exige que le regroupement se fasse sur les trois sites (Sèkandji, Mivo et Cepa) contrairement à l’arrêté qui donne son monopole à une société. Quant aux 1500f de frais de suivi de la filière, M. Adédjouma demande au chef de l’Etat de prendre des sanctions contre les auteurs de cette décision, car ces sous ne sont que des faux frais qui rentreront dans les poches de la nouvelle mafia du changement. Les 500f par véhicule pour frais de développement du port sont contestés. « Tous ces fonds iront dans la caisse de l’Etat. Au total, 3 milliards par an iront dans les mains des individus », a-t-il ajouté. Pour les portuaires, le chef de l’Etat doit revoir sa politique portuaire.

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Jules Yaovi MAOUSSI

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