Damien Dovy, l’un des vingt quatre (24) athlètes au 12ème championnat d’Afrique de karaté-do a décroché hier la médaille d’or au niveau du Kumité. Le sacre de Dovy à ce championnat ne doit étonner personne.
Ce dernier est régulièrement en compétition à l’extérieur. Il est dans un cadre qui lui permet d’avoir des résultats probants Il a été champion du monde de karaté. Contrairement à Dovy les autres représentants du Bénin ont été tous éliminés au premier tour pour les uns et au second pour les autres.
Le 12ème championnat d’ Afrique de Karaté-do a été dominé par les pays maghrébins surtout l’ Egypte , l’ Algérie , le Maroc tant en homme qu’ en dame. Ce championnat a connu un record de participation. Plus de vingt pays ont pu prendre part à la compétition. Il s’agit des délégations représentant le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte, la Rd Congo, le Congo,le Cameroun, le Kenya, le Mozambique, le Botswana, le Sénégal, le Togo, le Burkina Faso, le Niger, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Burundi, l’ Afrique du sud, la Lybie, le Nigéria, le Gabon le Bénin et le Ghana.
Les participants dénoncent l’arbitrage
Rencontré hier au stade de l’amitié de kouhounou dans le cadre du 12ème championnat d’ Afrique de karaté-do ,le chef de la délégation de la Côte d’ Ivoire , Baillet Geoffrey, a dénoncé l’arbitrage. Pour lui «les arbitres manquent d’objectivité, d’impartialité dans leur décisions ». Il poursuit pour signifier qu’ils ne le font pas volontairement ni par incompétence, mais qu’ils le font au profit des athlètes dont les responsables siègent au comité exécutif de l’ Ufak ». Il menace que la Côte d’ Ivoire va se retirer de l’ Union des Fédérations africaines de karaté ( Ufak) si de tels agissements doivent continuer. Il a également fait observer que ce sont ces résultats biaisés qui font que l’Africain est toujours à la traîne lors des joutes internationales. Puisque les titres attribués ainsi sont vidés de leur sens. Ce qui fait qu’une fois en face d’adversaires des autres continents, les prétendus meilleurs karatékas africains font piètre figure. Le chef de la délégation ivoirienne constate que depuis Luanda 2005 en passant par Alger 2007, ce sont les mêmes arbitres avec les mêmes comportements. Cette pratique n’honore en rien le continent africain. Et pour ne pas être comptable de cette mascarade, la Côte d’Ivoire pourrait être amenée à se retirer. Comme on le voit, à côté de tout ce que le rendez-vous de Cotonou aura révélé, le karaté africain semble souffrir d’un manque de transparence et d’objectivité. Vivement que les responsables béninois de la discipline se mettent en retrait d’un tel agissement.Roland Affanou


