( La copie désormais à 900 Fcfa)
La correction des épreuves écrites de l’examen du Bac, session de juillet 2008, sera effective dès ce vendredi 8 Août 2008. Les divergences entre les enseignants correcteurs et les autorités académiques ont été aplanies hier à l’issue d’une séance de concertation qui s’est tenue dans l’après – midi au ministère de l’enseignement.
Une séance présidée par le ministre Vicencia Bocco en personne, entourée des membres de son cabinet et d’autres responsables impliqués dans l’organisation du Bac. En face, il y a avait évidemment les représentants des enseignants correcteurs et d’autres syndicats de l’enseignement supérieur. Commencée vers 16 heures, la séance s’est achevée aux environs de 20 heures et a accouché d’importantes résolutions qui ont satisfait aux attentes des correcteurs protestataires. Ainsi, il a été décidé de payer la copie à 900 Fcfa contre les 800 Fcfa que rejettent les correcteurs. Ils ont pu également obtenir les frais de dédommagement des deux jours de paralysie dont le montant à eux accordé s’élève à 41.000.000 Fcfa pour l’ensemble des correcteurs. Par ailleurs, les correcteurs ont exigé et obtenu la présentation des excuses publiques de la part des recteurs de l’Université d’Abomey-calavi et de l’Université de Parakou qui ont tenu des « propos injurieux à leur endroit » dans les médias. « Si au départ, cela a été difficile, nous sommes quand même arrivés à trouver des solutions à la crise actuelle au prix des sacrifices que nous avons décidé de faire pour sauver le Bac 2008 » a déclaré hier, Mr Edmond Dossa , porte parole du Comité national des enseignants pour les travaux du Bac ( Conetra-Bac). Il dit regretter la paralysie observée, estimant qu’on l’aurait pu éviter si les autorités avaient accepté de discuter à temps avec eux. Au nombre des autres résolutions issues de la séance d’hier, il a été aussi décidé de mettre en place une commission qui aura la charge d’examiner les différentes questions relatives aux primes et de proposer des solutions définitives afin d’éviter que cette situation se répète chaque année.
Christian Tchanou