Syndicats

Gaston Azoua, secrétaire général de la Cstb La Cstb menace de boycotter la rentrée 2008-2009
(Si le gouvernement ne supprime pas les Nouveaux programmes d’enseignement)
La Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) menace de boycotter la prochaine rentrée en cas de maintien des nouveaux programmes. Elle l’a déclaré hier à l’issue d’une marche de protestation qu’elle a organisée et conduite sur le ministère en charge de l’Enseignement supérieur.

«C’’est de façon délibérée que le gouvernement de Boni Yayi refuse de se plier à nos exigences à savoir l’arrêt des Nouveaux Programmes d’Etudes (Npe) et l’instruction de tous et de chacun dans sa langue maternelle », souligne la motion des participants à la marche de protestation des la Cstb hier à Cotonou. La manifestation a eu point de chute le ministère de l’enseignement supérieur. Organisé par les militants de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) cette nouvelle et énième  marche  de protestation  est contre, dit-elle, « l’entêtement du gouvernement   à arrêter les Nouveaux programmes d’étude (Npe) ». Elle condamne les fuites en avant du gouvernement qui, à partir de deux langues en vient à trois, à neuf puis à vingt neuf, sans supprimer les Npe. Les participants à la marche rejettent les nouveaux programmes d’études pour cause d’aliénation et d’arriération  de notre pays et par conséquent décident de boycotter la rentrée scolaire prochaine.
«Travailleurs de tous secteurs, parents,  élèves et  étudiants,  les Nouveaux  programmes  d’études (Npe) constituent aujourd’hui  le  mal  le plus  dangereux qui va exterminer notre pays » a déclaré Gaston Azoua, secrétaire général de la Cstb s’adressant à ses militants. Il  fustige aussi le fait que  « malgré les cris de détresse des parents et de tous les autres usagers de l’école, les correspondances et les réactions de la Fédération des syndicats de l’éducation national (FéSen).  Malgré les protestations avant, pendant et après le forum national sur le secteur de l’Education en Février 2007,   le gouvernement  dit du changement est resté sourd et n’est pas prêt à satisfaire notre revendication la plus chère qui demeure   l’arrêt des Nouveaux ».   Dans sa dernière déclaration,  Gaston Azoua n’en voulait pour preuve, que «  le silence coupable du Ministre des enseignements maternel et primaire face à cette question des Npe posée par plusieurs membres de la Fédération  à la rencontre du jeudi 21 Août 2008 dans le cadre d’une rentrée scolaire paisible ». Le secrétaire  général du ministère a reçu la motion de protestation puis a promis de la transmettre à l’autorité.

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Marius Kpoguè

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