Vie chère

Les Sg des centrales hier lors de la marche  Photo / LDG

Les 6 centrales syndicales  marchent sur le ministère des finances (Elles dénoncent le « faux bond » du mardi à la Présidence)
Les six centrales syndicales, à savoir la Cstb, la Csa-Bénin, la Cgtb, l’Unstb et le Cspib ont organisé une nouvelle marche de protestation hier à Cotonou,  sur le ministère des finances et de l’économie. Cherté de la vie,   non aboutissement et  « simulacre »  de négociations syndicats gouvernement….

sont entre autres dénonciations qu’elles ont vivement exprimées, à l’occasion, dans les rues de Cotonou et dans l’enceinte du ministère des fiances en présence du  ministre  Mama Lawani et de son cabinet au  grand complet.
 Démarrée à la Place de l’Etoile Rouge,   cette  manifestation a drainé un nombre important de marcheurs, environ un millier, qui scandaient des slogans hostiles au gouvernement du Dr Boni Yayi et brandissaient des banderoles portant des messages  de la même verve.  La colère des syndicats était  davantage vive hier, après le « faux   bond »  dont ils disent avoir été victimes,  mardi  dernier de la part du Chef de l’Etat Boni, qui bien qu’il les ait invités à une séance de concertation au Palais de la Présidence,  n’a pas   répondu présent, laissant ainsi  les syndicats sur les lieux, pendant près de deux heures d’horloge.  «C’est dommage qu’ont était  venu nous  annoncer douloureusement que le Chef de l’Etat n’était  même pas informé  de ladite rencontre » fustige le Secrétaire général  de la Csa-Bénin, Dieu-Donné Lokossou qui en déduit  que «nous sommes en face d’un gouvernement de trahison, de dilatoire, de parjures et de piétinement permanent des intérêts des travailleurs Béninois ». Pour son collègue de la Cosi-Bénin, Kakai Glèlè, «Ce qui  s’est passé est incroyable. Mais si c’était vrai, cela est alors très grave ». En réaction, le ministre  des finances  Lawani  a d’abord tenu à présenter les excuses du Chef de l’Etat aux syndicalistes, avant de leur expliquer que les capacités financières actuelles ne permettent pas de  satisfaire à certaines   de leurs revendications dont celle relative au relèvement du taux indiciaire à 25 %.

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