Intégration régionale

La société civile en caravane pour stopper les Ape
Consolider l’intégration régionale à travers l’effectivité de la libre circulation des biens et des personnes telles que prévue par les textes de la Cedeao. Mettre en place le Tarif extérieur commun (Tec) pour la région ouest africaine.

Accélérer les procédures de détermination des produits sensibles avec la participation accrue des acteurs non étatiques. Quelques unes des pistes que proposent les acteurs de la société civile aux chefs d’Etats et de gouvernement de l’Afrique de l’Ouest avant toute signature des Accords de partenariat économique (Ape) avec l’Union européenne, à l’échéance du 30 juin 2009.  A cette veille du sixième Sommet des chefs d’Etats et de gouvernements des soixante dix-neuf (79) pays de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (Acp) qui se tient du 1er au 02 octobre 2008 à Accra au Ghana, la société civile organise une caravane pour crier «Arrêtez les Ape». La caravane a quitté le Niamey au Niger pour atterrir hier à Cotonou. Le même jour, elle a pris la route de Lomé au Togo afin d’échouer à Accra. Ainsi, depuis hier lundi, ces acteurs de la société civile de l’Afrique de l’Ouest se retrouvent à Accra où ils attendent l’arrivée des chefs d’Etats et de gouvernements pour leur présenter leurs doléances.
La délégation du Niger, conduite par Lawal Tsayabou, coordonnateur du Réseau des Ong de développement et Associations de défense des droits de l’homme et de la démocratie (Rodaddhd) a, dès son arrivée à Cotonou, rejoint celle du Bénin. Conduite par Aurélien Atindégla, président de la Plate-forme des acteurs de la société civile au Bénin (Pascib), la délégation béninoise a co-organisé une conférence de presse avec les Nigériens avant leur départ pour Lomé.
En cette occasion, Aurélien Atidégla a informé que cette caravane de la société civile se tient en partenariat avec Enda Tiers Monde et le Réseau africain pour le commerce. Tout comme Lawal Tsayabou, il explique qu’il s’agit d’aller tirer la sonnette d’alarme à Accra. Ils y vont pour demander aux gouvernants des pays Acp et surtout de l’Afrique de l’Ouest de faire l’effort de mettre en place un dispositif de suivi afin de veiller à la cohérence et à la synergie des actions de gouvernance et de politique économiques à tous les niveaux (local, national et régional). Toute chose nécessaire avant la signature des Ape avec l’Union européenne pour ne pas tomber dans un piège.

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Fortuné Sossa

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