De nouvelles difficultés en vue pour le gouvernement
La rentrée scolaire 2008-2009 court déjà le même risque que la précédente. Et si le gouvernement fait encore la sourde oreille à cette première menace de boycott de la rentrée académique 2008-2009 comme il en a l’habitude, il pourra se retrouver dans les même difficultés.
En effet, la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) martelé mercredi dernier que si le gouvernement ne supprimait pas les nouveaux programme d’étude, elle boycotte la rentrée prochaine des classes. Au terme d’une marche de protestation exécutée, la confédération « dénoncent l’entêtement du gouvernement de Yayi Boni à maintenir les Npe pour abêtir la jeunesse de notre pays afin de perpétuer l’assujettissement de son peuple à la domination des impérialistes notamment français ». Elle a rejeté sans appel les Nouveaux programmes d’Etudes pour cause d’aliénation et d’arriération de notre pays. Et enfin la Cstb exige l’arrêt immédiat des NPE avant la prochaine rentrée scolaire pour aider à l’émancipation du peuple.
C’est ainsi que tout avait petitement commencé à la veille de la rentrée académique 2007-2008. Et le gouvernement dès le début a fait la sourde oreille aux grognes syndicaules. Puis la menace d’un syndicat s’est élargie à deux autres et du coup, a fini par se généraliser à toutes les organisations syndicales du pays. C’était le Front d’action des syndicats des trois ordres de d’enseignement qui avait déclenché la menace de boycott. La Cstb en a suivi. Et pendant que les syndicats attendent que le gouvernement les appelle pour une négociation sur la revendication celui-ci lança une campagne dite de sensibilisation à l’intention des populations. Ce qui a révolté l’ensemble des organisations syndicales. Un duel s’était installé a l’époque. La porte de sorti a été difficilement trouvée.
Si le gouvernement ne prend pas de si tôt au sérieux cette première menace de boycott, il risque de subir encore le sort de la rentrée 2007-2008.
Marius Kpoguè
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