Médard Tohouégnon dans le collimateur des enseignants du Mono/ Couffo
Ça grogne dans le rang des enseignants du secondaire dans les départements du Mono et du Couffo. A l’origine une affaire d’abattement sur les primes de la journée pédagogique.
M. Médard Tohouégnon, directeur départemental des enseignements secondaire, professionnel et technique, n’est plus en odeur de sainteté auprès de ses administrés. Les professeurs, qu’il s’agisse des agents permanents de l’Etat, des contractuels d’Etat ou locaux, des secrétaires et des bibliothécaires, ils sont en boule contre leur directeur départemental. Selon nos sources, contrairement aux enseignants du secondaire des autres départements qui ont perçu comme prime pour la journée pédagogique la somme de vingt cinq (25) mille francs Cfa, ceux des départements du Mono et des Couffo ont été logés à un autre enseigne. Sans une explication qui vaille, ils ont été rétribués à vingt trois (23) mille francs Cfa. C’est le début de grogne. Ils n’avaient pas fini de fustiger cette maldonne quand survint une autre décision qui n’est pas du goût des enseignants. En effet d’après les informations reçues, le directeur départemental des enseignements secondaires, professionnel et technique, Médard Tohouégnon aurait pris unilatéralement la décision d’ajourner la tenue de la journée de l’enseignant célébrée le 05 octobre dernier. Conformément à sa décision, cette journée se tiendra le 25 de ce mois dans le village de Djoto dans la commune de Klouékanmè. Nos sources indiquent que c’est dans le but de faire plaisir à Mme Bernadette Sohoudji Agbossou, son ministre de tutelle. Car, elle serait ressortissante dudit village. Ce qui a eu le mérite de mettre en colère les enseignants du secondaire dans le Mono et le Couffo. Car, ils ne comprennent pas qu’à l’heure où les autorités actuelles chantent le changement, il y ait encore des cadres qui aient des comportements contraires à ceux prônés. Ils dénoncent le clientélisme ambiant qui bat son plein au niveau de la direction départemental des enseignements secondaire, professionnel et technique. Ces enseignants prévoient d’ailleurs de boycotter la journée de l’enseignement le 25 octobre prochain et des heures chaudes pour l’école dans les jours à venir dans le Mono et le Couffo si la ministre n’intervenait pour que le reliquat de leur prime de la journée ne leur sont pas restitués.
Georges Akpo