Le tribunal condamne l’ex Dga aux dépens
L’affaire Groupe Cerco, pendant devant la justice et dans laquelle l’ex Directeur général Mr Djima Adjobo est accusé de graves malversations financières a été tranchée hier dans la soirée. Le tribunal de première instance de Cotonou en charge du dossier aurait prononcé son verdict qui condamne l’accusé aux dépens, selon les dernières nouvelles parvenues à notre rédaction.Contacté, Mr Adjobo a confirmé cette décision et entend interjeter appel. C’est une nouvelle qui vient certainement mettre au clair le contentieux qui existe entre Mr Adjobo et le Président Directeur général du Groupe Cerco. Déjà dans la matinée d’hier, il a tenu une conférence de presse en réaction contre certains articles parus dans certaines presses d’hier et qui évoquent ledit contentieux. « Je suis très surpris que les journaux aient écrit qu’il y a un contentieux entre les co-fondateurs de Cerco, car je me demande, comment un employé d’une structure peut devenir le fondateur de la structure qui l’a recruté ? » s’est interrogé Mr Alain Capo-Chichi, entouré pour la circonstance, de tout son staff administratif. Pour lui, il reste et demeure jusqu’à nouvel ordre, le seul fondateur de ce groupe et a exhibé aux hommes des médias, les différentes autorisassions officielles et juridiques qui lui donnent ce pouvoir. Il pense plutôt que l’ex Dga «s’agite » aujourd’hui, parce qu’il a été renvoyé du Groupe Cerco après avoir été coupable de « graves malversations financières », à l’époque où il assumait son intérim. Et c’est alors que Mr Capo-Chichi déclare avoir lancé des poursuites judiciaires contre son ex-Dga appelé à répondre des actes de malversations devant les tribunaux. Il insiste et persiste, en tout cas, qu’il n’a aucune qualité à se réclamer co-fondateur du Groupe Cerco, précisant par ailleurs qu’il a été recruté par Afec, qui est devenu entre temps projet Cerco, comme beaucoup d’autres employés.
Les articles parus dans certains journaux hier sur ce dossier n’ont pas manqué de porter un certain préjudice sur le Groupe Cerco. Mais le Président Directeur Général tient à rassurer les parents d’élèves et d’étudiants qu’il n’y a rien de grave. «Les cours se déroulent normalement et l’intéressé n’est plus à Cerco depuis deux mois» déclare-t-il. Pour la campagne d’intoxication, il affirme que son Groupe analyse actuellement les préjudices subis et causés et saura bientôt demander réparation pour que justice soit faite.