/food/uac.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » » /> La Fneb boycotte les inscriptions à l’université d’Abomey-Calavi.
Le démarrage des inscriptions sur le campus a été reporté à une date ultérieure. Ceci pour plusieurs raisons. Le président de la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb), René Eustache, énumère quelques unes.
L’ancien de l’Enseignement supérieur, Vicentia Boko, avait annoncé, il y a quelques semaines, que les activités académiques au titre de l’année 2008-2009 démarreront le 27 novembre prochain. A cet effet, elle a ajouté que les inscriptions débutent un mois plutôt. La Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb) qui s’est sentie écartée dans la prise de cette décision et a manifesté son mécontentement aux autorités en charge de l’université d’Abomey-Calavi. L’insatisfaction de la Fneb s’est traduite par le boycott des inscriptions hier matin à l’Université d’Abomey-Calavi. Les étudiants ont avancé d’autres raisons pour expliquer leurs attitudes contre les autorités. Il s’agit entre autres du lancement des inscriptions en pleines compositions, de fin d’année pour certains de leurs camarades, alors que d’autres sont en attente de leurs résultats d’évaluations. De plus, ils réclament une clarification sur la question de la gratuité de l’inscription. Au départ, le gouvernement avait indiqué que tous les étudiants seront dispensés des frais d’inscription sans exception. Mais par la suite, l’Etat est revenu sur sa décision. A cet effet, il a été souligné que la faveur ne concerne que les nouveaux bacheliers ni boursiers, ni secourus. « Nous ne comprenons plus rien dans cette histoire », a déclaré le président de la Fneb. Ce dernier a également attiré l’attention des autorités sur la caducité des documents de la bibliothèque universitaire. Il a précisé que les documents les plus recents datent de 1990, ce qui n’est pas digne d’une maison de savoir et de formation. Pour finir, il a invité les autorités au dialogue et à la compréhension, afin que chacun puisse jouer sa partition pour une année académique paisible.
Evelyne Bolougbé